Le milliardaire français – encore – cité dans une affaire de corruption.
Quand on parle du Groupe Bolloré au Cameroun, l’on voit automatiquement un grand fournisseur d’emplois. Dans l’imagerie populaire, c’est un opérateur économique qui renforce et consolide le tissu économique du pays. Mais, selon d’Afrique54.net, à la moindre tentative d’évocation des pertes que le milliardaire français fait subir au Cameroun, ses laquais pourraient « vous passer à la guillotine ». Ce jugement, pas si clément, porté sur Bolloré pourrait être justifié.
Bolloré bientôt à la barre ?
Selon la source, le groupe Bolloré n’échappera pas à la justice Française.
En effet, le 7 septembre 2020, un ex-employé camerounais, Mendo Philémon Alfred, saisit le Procureur de la République, Tribunal de Paris. « Je viens vous exposer les actes de corruption qui ont émaillé le processus d’attribution de la concession de terminal à conteneurs du Port de Kribi (Cameroun) au groupement Sino-français Bolloré – CMA-CGM-CHEC », écrivait l’ex-salarié de Bolloré Logistics, après 11 ans de service. S’ensuivit la saisine de l’administration Camerounaise. De quoi inquiéter Bolloré ?
Ce n’est pas la première fois que le magnat de la logistique est accusé de magouille. Il y a quelques temps, un économiste camerounais faisait une révélation fracassante, égratignant au passage le groupe. « Une fois Bolloré viré du Port Autonome de Douala, les recettes douanières sont en nette augmentation », arguait-il notamment.