Ce dimanche 1er novembre 2020, un attentat à la bombe artisanale a eu lieu dans un bar du quartier populaire de Nsam dans le centre Yaoundé, capitale du Cameroun. Aucun mort n’a été déploré, mais 9 personnes ont été blessées.
« Neuf clients (…) ont été blessés », selon un communiqué gouvernemental, qui précise que tous sont « hors de danger ». « Certains blessés sont rentrés le soir même chez eux », a affirmé à l’AFP sous couvert de l’anonymat un officier de police.
« Deux femmes ont été hospitalisées chez nous, l’une est sortie alors que la deuxième est encore internée, mais se porte de mieux en mieux », a confié à l’AFP une source hospitalière qui a également requis l’anonymat.

« L’engin explosif improvisé dissimulé dans un sac », a été déclenché « à distance » grâce à un dispositif « composé d’une batterie de moto, d’une carte mémoire et de fils électriques », précise le ministère.
Il s’agissait de la quatrième explosion d’une bombe de ce type à Yaoundé en un peu moins de 5 mois. En juillet, quatre personnes avaient déjà été légèrement blessées et deux autres petits attentats similaires avaient été signalés en juin.
Le Cameroun est le théâtre d’un conflit sanglant entre les forces de sécurité et des rebelles séparatistes dans les zones anglophones de l’ouest et de nombreuses attaques meurtrières du groupe djihadiste Boko Haram dans l’extrême-nord.