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Cameroun : un boulanger sort avec des femmes de hauts gradés selon sa femme

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Une des questions qui vous viendraient à l’esprit sera de savoir comment le boulanger présumé coupable d’adultère se débrouille-t-il pour mettre dans son lit les femmes de hauts gradés de l’armée camerounaise.

Les faits rapportent toutefois que Sandra, la femme du boulanger, a affirmé en audition devant la barre du Tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé le 2 décembre 2020 que son mari est « un prostitué », apprend-on du quotidien actucameroun.

La femme d’une cinquantaine révolue, est alors décidée à mettre un terme au mariage d’avec le père de ses cinq enfants, le boulanger Adrien.

Drapée dans un «Kaba» en tissu pagne, la femme à la peau claire, reproche à son homme, l’incompatibilité d’humeur, l’adultère, le manque de respect, et surtout le fait d’avoir été répudiée du domicile conjugal il y a deux semaines. Bien qu’ayant été convoqué à cette audience, le chef de famille a brillé par son absence. Néanmoins, Sandra a égrené le chapelet de ses déboires conjugaux devant le juge, qui, compte tenu de la gravité des faits, sollicite la comparution d’Adrien à la prochaine audience.

Sandra dit qu’elle a fait la connaissance de son prince charmant alors qu’elle était âgée de 20 ans. Adrien est un boulanger et elle est ménagère. Deux ans plus tard, ils ont aménagé ensemble. Ce n’est qu’en 2011 que les deux tourtereaux ont célébré leur mariage civil et religieux après 17 ans de concubinage et cinq enfants.

Sandra reconnaît que son mari a toujours été un homme renfermé, pas très ouvert au dialogue. C’est en 2019 qu’elle dit avoir découvert la double vie de l’homme qu’elle a aimé et épousé. Elle relate que tout a commencé par des appels nocturnes que recevait Arien alors qu’ils étaient déjà endormis dans leur nid d’amour.

« Une femme l’appelait très souvent vers 2 heures où 3 heures du matin et leur conversation me paraissait suspecte. Un jour, j’ai relevé le numéro de téléphone de cette dame et je lui ai envoyé un message. Elle s’est mise à m’insulter. C’est bien après que j’ai découvert que cette femme est l’épouse d’un haut gradé de l’armée en service à la présidence de la République. Elle entretient une relation amoureuse avec mon mari depuis longtemps à l’insu de son époux, qui est toujours en déplacement », a-t-elle déclaré.

Rivalité

Poursuivant son témoignage, Sandra soutient que la policière n’est pas la seule dans la longue liste de son époux. Elle dit qu’elle reçoit également des appels et messages anonymes d’une autre femme, qui se fait passer pour une infirmière. Cette dernière dit être aussi la maîtresse d’Adrien.

« C’est au cours de conversations avec ces deux femmes qu’elles m’ont avoué chacune à son tour que mon mari est leur objet sexuel, et qu’il est payé à chacun de leur rapport sexuel. L’une d’elle m’a clairement dit que c’est avec son argent qu’on me rationne à la maison, et que c’est elle qui a financé notre cérémonie de mariage ».

Infatigable, Sandra déclare également qu’elle s’est rapprochée de son homme pour le confronter, dans l’espoir que ce dernier pourrait lui donner une bonne explication. Mais elle a plutôt reçu des injures publiques en retour. « Il m’a expliqué, qu’il a avec ces femmes des rapports sexuels contre nature, et que je ne leur arrive pas à la cheville. Mon mari est un prostitué. Il me trompe avec des femmes mariées », a-t-elle renchéri.

Après avoir fait cette découverte humiliante Sandra a été expulsée de la chambre conjugale. Elle soutient qu’Adrien refuse de manger ses repas et la prive de tout rapport sexuel. Elle dit ne plus avoir aucun sentiment pour son mari. « Il me nargue avec ses maîtresses. Je ne le sens plus. Je ne le trouve plus attirant. Il me dégoûte. Je ne l’aime plus, je ne veux plus être sa femme », a-t-elle confié en larmes.

Actuellement, Sandra vit chez ses parents avec leurs enfants. Elle a été répudiée du domicile conjugal il y a deux semaines. Elle réclame la garde des enfants mineurs et une pension alimentaire mensuelle de 45 mille francs pour les enfants et 50 mille francs pour elle-même. Le juge, qui prône la réconciliation, souhaite avoir la version des faits d’Adrien. Ce dernier est attendu à la barre à la prochaine audience prévue le 6 janvier 2021.

Affaire à suivre…

 

Avec actucameroun