Son affaire fait partie de celles qui ont marqué 2019. Et l’année 2020 réserve encore des surprises pour l’ex-PDG de Renauld-Nissan, Carlos Ghosn.
En résidence surveillée au Japon depuis plus de 8 mois, le patron de l’alliance espère pouvoir convaincre une justice japonaise dont la réputation se révèle pourtant inflexible.
Une ligne de défense inchangée
Depuis le début de l’affaire et son arrestation survenue en novembre 2018, la ligne de défense de Carlos Ghosn demeure identique.
Il se déclare toujours innocent et devrait à ce titre plaider non coupable quant aux quatre chefs d’accusation portés contre lui.
A commencer par celui qui concerne la dissimulation de ses revenus et pour abus de confiance aggravé.
Jusqu’à 15 ans de prison
Aujourd’hui, l’ancien PDG de Renault-Nissan encourt jusqu’à 15 ans de prison et 1,25 millions d’euros d’amende.
Certains proches du dossier estiment que la ligne de défense de Carlos Ghosn s’avère “suicidaire” et qu’il aurait tout intérêt à reconnaître en partie ses responsabilités. D’autant que dans 99% des procès, les juges japonais suivent l’avis des procureurs en déclarant l’accusé coupable.