S’exprimant devant l’Association de la presse présidentielle à Paris, Emmanuel Macron a évalué les risques de «lâcher» le Liban, dans une situation actuelle précaire.
« Si nous lâchons le Liban dans la région, si en quelque sorte nous le laissons aux mains des turpitudes des puissances régionales, ce sera la guerre civile » et « la défaite de ce qui est l’identité même du Liban », en crise et victime d’une explosion dévastatrice début août au port de Beyrouth, a déclaré Emmanuel Macron.
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Suivant une ligne d’« exigence sans ingérence », il a cité les réformes à conduire : « passer la loi anticorruption, réformer les marchés publics, réformer le secteur de l’énergie » et le système bancaire. «Si on ne fait pas cela, l’économie libanaise va s’effondrer» et « la seule victime sera le peuple libanais […] qui ne peut pas s’exiler », a-t-il mis en garde.
Or, le Liban «est peut-être l’une des dernières formes existantes de ce dans quoi nous croyons dans cette région: c’est-à-dire la coexistence la plus pacifique possible des religions […], d’un modèle pluraliste qui repose sur l’éducation, la culture, la capacité à commercer en paix », a fait valoir le Président français.
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Le 1er septembre prochain, le Président français retournera dans les quartiers ravagés, où il fera le point sur les opérations de déblaiement et la distribution de l’aide, ainsi que pour tenter de débloquer l’impasse politique qui empêche la formation d’un nouveau gouvernement, indique l’AFP.