Tous les grands leaders et managers qui inspirent l’action et la confiance ont sept habitudes. De Jeff Bezos à Xavier Niel, ils pensent, agissent et communiquent d’une façon différente. Et si vous vous inspiriez d’eux pour mettre en place une stratégie donnant vie plus vite à vos rêves, vos projets ou votre carrière ?
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Aussi surprenant que cela puisse paraître, il y a en effet une science de la réussite. C’est la raison pour laquelle vous retrouvez dans de nombreux ouvrages les mêmes principes. Ceux-ci ont été codifiés. Imaginez un puzzle. Chaque pièce séparément ne sert à rien. Mais une fois assemblées, se crée alors quelque chose qui a du sens. C’est ainsi que fonctionne ces sept habitudes que nous appellerons les “Pratiques du leadership charismatique”. Et si vous essayiez ces sept pratiques pendant 45 jours ? C’est-à-dire le temps qu’il faut pour qu’une habitude devienne automatique ancrée dans votre cerveau.
1. Ils commencent par avoir en tête la fin
Ils savent ce qu’ils veulent et pourquoi avant de l’avoir. Ils ont un objectif clairement identifié. Par exemple, un inventeur a déjà imaginé l’objet qu’il veut créer dans sa tête. Et c’est tellement clair que son imagination lui indique, telle une boussole, les actions à mettre en place. Pensez à ces nombreuses fois où vous avez imaginé avant de faire (un voyage, un repas…).
Si vous cherchez un emploi de manager de boutique de la marque Hugo Boss à Paris, il ne vous reste plus qu’à mettre en place les actions pour y arriver. Cette clarté apporte la confiance et éclaire la route. Cela donne de la motivation. Donc la première mission est de savoir où vous souhaitez aller.
2. Ils passent à l’action, malgré les doutes
Le plus dur est de commencer. Tel un train, il faut mettre la puissance au départ. L’erreur est d’attendre d’être motivé pour y aller. C’est le familier “je ferai du sport quand je serai prêt”, “j’appellerai ce recruteur quand ce sera le bon moment… ” Acceptez l’incertitude. Acceptez qu’il y ait des doutes. S’il n’y en a pas, c’est que vous êtes dans votre zone de confort. Mais ce n’est pas ainsi qu’on obtient ce que l’on n’a pas. Pour obtenir ce que vous n’avez pas, vous devez faire ce que vous ne faites pas habituellement. La vie paie pour ce que vous faites, pas ce que vous dites. Et détendez-vous, des études très sérieuses démontrent que 87% de ce qui vous stresse si vous passez à l’action ne se produit jamais. Alors, osez !
Que pourriez-vous faire maintenant pour vous rapprocher de vos objectifs ? Choisissez une petite action qui vous fait peur et faites-là dans la journée si possible. Un souhait n’est pas suivi d’action. Une décision est suivie d’une action.
3. Ils donnent la priorité à ce qui est important
Une étude de l’institut Franklin-Covey menée auprès de 350.000 personnes a donné des résultats… pas si surprenants. Les gens passent 41% de leur temps sur ce qui n’est pas important. Comment avancer si vous n’appuyez pas sur la pédale pour avancer ? Ceci explique pourquoi il est possible d’avoir travaillé toute la journée, tout en ayant ce sentiment de ne pas avoir avancé.
Voici mon conseil : sachez prioriser. Ayez votre objectif en tête. Clarifiez la “to-do-list” et hiérarchisez tout ce que vous y avez noté avec comme critère “cela va-t-il me rapprocher de mes objectifs ?”. Notez de 1 à 3 ; 1 étant ce qui est “important”.
4. Ils ne se laissent pas divertir
Selon une étude d’Harvard, nous ne sommes pas concentrés sur ce que nous faisons pendant 47% de notre temps. Autrement dit, nous faisons du multi-tâches, ce qui est en fait impossible : nous passons d’une tâche à l’autre mais notre cerveau ne peut effectuer deux actions en même temps.
Il est facile de se laisser divertir par les sollicitations extérieures, nombreuses, comme les notifications mail, les conversations qui durent sur des sujets peu importants. A la fin de la journée, vous avez perdu une heure, que vous auriez pu passer sur ce qui est important pour vous. Par exemple votre famille, vos amis, prendre soin de votre santé, de votre corps.
Vous devez développer une discipline. Mettez-vous en mode “avion” quand vous voulez effectuer une tâche importante. Coupez les mails, isolez-vous. Apprenez à dire non. Pour y arriver, rappelez-vous votre objectif et pourquoi vous souhaitez l’atteindre.
5. Ils pensent gagnant/gagnant
La vie n’est pas un rapport de force. Et ceux qui ont compris que pour obtenir ce que l’on veut, il faut avoir des relations où chacun se sent écouté, compris, gagnant. Être le plus fort et avoir le rôle de petit chef n’a jamais mené loin. Cela explique pourquoi, selon une étude publiée dans le dernier Harvard Business Review, que seul 1 manager sur 2.000 est jugé leader.
Si vous vous dévalorisez, vous ne pouvez gagner. Si vous sous-estimez la personne en face de vous, vous ne pourrez gagner. Mon conseil est donc de développer votre empathie, cette capacité à se demander ce que votre interlocuteur veut. Et la meilleure façon est de lui demander. Une phrase comme ‘comment puis-je vous aider’ est une belle entrée en matière pour gagner sa confiance. Il faut donner pour recevoir.
6. Leur communication est basée sur l’écoute pour comprendre
Dans le livre L’Art de la guerre, la règle est simple. Si vous vous connaissez bien, vous avez un peu de chance de gagner. Si vous vous connaissez bien et connaissez votre adversaire, vous avez de grandes chances de gagner. Si vous ne vous connaissez pas et ne connaissez pas votre adversaire, vous avez de fortes chances de perdre. Tout cela pour dire qu’il faut chercher à comprendre et connaître l’autre.
Cela vous est-il déjà arriver de laisser parler votre interlocuteur tout en pensant à ce que vous allez lui répondre ? Je suis sûr que oui. Ecoutez pour comprendre, pas pour avoir raison. Plus vous écoutez vraiment, plus vous pourrez vous faire comprendre.
7. Ils cherchent toujours à progresser et faire progresser
Tout le monde peut progresser. C’est d’ailleurs une croyance forte qui m’anime tant je souhaite insuffler en vous les changements positifs pour progresser, de manière à rendre votre vie ou votre organisation stimulante et performante. A chaque progrès, à chaque problème résolu, on ressent cet “eurêka”. En langage neuroscientifique, on vous a injecté une hormone du bien-être : de la sérotonine. Progresser rend heureux.
Que se passe-t-il quand votre relation n’évolue pas ? Quand vous n’évoluez pas au niveau professionnel ? Vous vous sentez probablement frustré. Pour progresser, il faut avoir des objectifs, passer à l’action, agir sur l’important, ne pas se laisser divertir par toutes les distractions de la société de consommation et communiquer avec les autres. Car sans les autres, on va moins loin.
Réfléchissez maintenant : laquelle de ces habitudes pourriez-vous mettre en place en premier ? Puis décidez de la première.
Avec LCI