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Ces aliments qui risquent de disparaître de nos assiettes en 2050

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Dans son numéro de juillet, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dresse la liste des tendances alimentaires prévisionnelles pour 2050. Bio, productions locales, viandes de culture, algues, insectes. Que mangerons-nous dans 30 ans ? Quelques éléments de réponse à la lumière de récents travaux et de réflexions d’experts de l’Inserm et d’instituts partenaires.

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Facteur déterminant pour la santé des populations, l’alimentation est devenue ces dernières années un enjeu majeur aussi bien sur le plan sanitaire que sur le plan environnemental. Si elle peut contribuer à l’apparition et à l’évolution de certaines maladies dans les pays industrialisées (cancer, maladies cardiovasculaires…), elle peut aussi nuire à notre écosystème si elle n’est pas régulée (épuisement des ressources, émissions de gaz à effet de serre, déforestation, pollution des eaux ou des sols, surconsommation d’eau…).

Pour Mathilde Touvier, directrice de recherche française en épidémiologie nutritionnelle à l’Inserm, il n’y a pas de doute : “Pour préserver la santé des populations et éviter de renoncer à protéger notre planète ou à nourrir tout le monde, nous n’aurons pas le choix : il faudra impérativement changer nos modes de production.” Des changements dans l’assiette sont donc à prévoir !

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Au menu : moins de viande rouge (bœuf, agneau), voire pas de viande du tout. D’après l’Inserm, la viande devrait se faire encore plus rare dans nos assiettes. En effet, selon plusieurs études, une surconsommation de viande augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète et de cancer en raison de sa teneur en “mauvaises graisses” et en fer héminique.

Même son de cloche pour le gluten, les œufs et ou encore les produits laitiers, déjà bannis de nombre de régimes alimentaires (vegan, végétalisme ou encore sans gluten). “Ces régimes restrictifs peuvent être bénéfiques chez les personnes qui tolèrent mal les composés concernés. Lesquels peuvent induire une intolérance alimentaire à l’origine de troubles digestifs, une allergie alimentaire ou une sensibilité rapportée qui se traduit aussi par des symptômes digestifs”, explique Mélanie Deschasaux, chargée de recherche à l’Inserm.

Les consommateurs pourraient aussi délaisser les plats transformés et industriels ou encore les produits gras pour des alternatives plus saines et homemade. Dans le même esprit, boissons sucrées, sodas et barres chocolatées pourraient aussi être boudés par les Français d’ici trente ans.

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Et si tous ces produits risquent de disparaître petit à petit, c’est pour laisser le champ libre en tête de gondole aux fruits et légumes, dont les bienfaits ne sont plus à prouver. Ou encore pour des aliments issus de l’agriculture biologique. “D’après une étude européenne de 2017, cela impliquerait d’augmenter de 16 % à 33 % la part des terres cultivées dans le monde en 2050… avec comme conséquence d’accroître de 8 % à 15 % la déforestation, nuisible pour le climat. Et pour cause, le bio produit entre 8 et 25 % moins que l’agriculture conventionnelle”, peut-on lire sur le mensuel de l’Inserm. Les légumineuses et céréales complètes pourraient aussi être davantage au goût du jour.

Avec femmeactuelle.