La pandémie a modifié les habitudes de plusieurs personnes surtout ceux qui passaient leur temps entre plusieurs vols. Ne pouvant plus voyager, plusieurs personnes ont décidé d’acheter des tickets pour un avion qui atterrit au même endroit qu’il décolle.
À l’aéroport international du Brunei, des vols pour nulle part ravissent les grands voyageurs, habitués à voler plusieurs fois par mois et à qui prendre l’avion semblait manquer. Au Brunei, peu touché par la pandémie de Covid-19, les passagers de ces étranges vols ne sont pas tenus de porter le masque, seuls les personnels à bord le sont.
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La compagnie aérienne du Brunei n’est pas la seule à proposer ces vols, à Taiwan, au Japon, en Australie, ils sont également remplis. Parfois, leur nom varie : «vol panoramiques», «vol pour nulle part» ou plus subtile, le «dine and fly» pour «diner et voler tout en admirant la beauté des côtes».

Du côté des compagnies aériennes, c’est une véritable opportunité pour maintenir l’activité tout en vendant une nouvelle expérience satisfaisante pour les plus fortunés. La demande des clients pour une expérience plus luxueuse est forte.
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Le mardi 15 septembre, la compagnie Qantas a vendu toutes les places de son «vol pour nulle part» en 10 minutes, la vente la plus rapide de son histoire. Les billets pour ce tour d’avion de sept heures autour de l’Australie se sont vendus entre 300 mille et 1,5 million de FCFA.
La compagnie taiwanaise EVA est parvenue à vendre, elle-aussi rapidement, les 300 places de son A380 Hello-Kitty, toujours pour nulle part. Qantas a également relancé ses vols pour l’Antarctique qui n’atterrissent pas mais permettent de survoler et admirer les glaciers.
Les critiques ne se sont pas faites attendre, en particulier sur les réseaux sociaux car l’avion reste l’un des moyens de transports les plus polluants.