Une invention révolutionnaire, et bientôt disponible. Une équipe de chercheurs est sur le point de finaliser un masque de protection contre les virus qui pourrait tout changer.
Sous la direction du professeur Hyo-Jick Choi, une équipe de l’université d’Alberta espère effectivement parvenir à mettre sur le marché d’ici moins d’un an un masque capable de détruire directement au moins 3 types de virus de la grippe. Et si les chercheurs n’ont pu le tester sur le nouveau coronavirus, théoriquement, il devrait également fonctionner dans ce cas-là.
Pour parvenir à un tel résultat, les chercheurs en biomédecine ont choisi d’ajouter un composant aux masques traditionnels : du sel. Ou plus exactement du chlorure de sodium.
En temps normal, lorsqu’une personne malade de la grippe tousse ou éternue, les gouttes de liquides expulsées par le corps véhiculent le virus, potentiellement vers d’autres organismes. Il peut également rester actif sur un masque pendant une semaine, ce qui signifie qu’un masque porté trop longtemps, mal nettoyé, mis dans une poche peuvent conduire à une contamination, tout comme une manipulation sans lavage de mains à posteriori.
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« Si les masques habituels protègent contre les gouttes les plus grosses, la présence d’une fine couche de chlorure de sodium dans celui du professeur Choi permet au sel de se dissoudre dans le liquide et de commencer à s’évaporer. Il se transforme alors en un minuscule cristal au sein des gouttes de liquide, qui perfore les particules du virus et le détruit complètement », explique le professeur.
Selon les prévisions de son équipe, le masque, bien moins coûteux et permettant une respiration plus simple que le très efficace N95, devrait être sur le marché en début 2021.