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Ces choses qu’Éric Dupond-Moretti « a inventées » dans sa carrière

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Avant d’accéder au poste de ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti était « Acquittator », l’avocat spécialisé dans les acquittements. Pour défendre ses clients, il pouvait se montrer très inventif. 

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Pour atteindre son objectif, le compagnon d’Isabelle Boulay était parfois prêt à aller très loin. Il rivalisait d’inventivité comme le racontent ses anciens collaborateurs. Selon eux, ce bosseur était « tous les jours au cabinet ». « Il avait plein d’idées. Il en a inventé des choses », révèle dans La Voix du Nord son associé historique Stefan Squillaci. Le journal local revient dans une série de cinq articles sur l’ascension de celui qui était surnommé « l’ogre du Nord ». 

Il fait preuve d’une certaine originalité. Pour résoudre ses affaires et défendre aux mieux ses clients, il n’hésitait pas à mettre à contribution ses collaborateurs, comme dans l’affaire d’un agriculteur accusé d’avoir tué sa femme. Dupond-Moretti plaide la thèse du suicide, mais l’accusation ne l’entend pas de cette oreille et affirme que c’est « impossible (…) à cause de la longueur du canon, au regard de la taille des mains de la victime ». Mais l’impossible n’est pas dans le vocabulaire d’Éric Dupond-Moretti. Il fait du moins tout pour essayer de le montrer. 

« Je me revois allongée sur le sol du bureau, avec un manche à balai en guise de fusil », se souvient l’avocate de son cabinet Sergine Lenoir dans les colonnes de La Voix du Nord. Elle a accepté qu’il mesure ses mains, tout comme une autre avocate, et même sa mère. « Il a fait un constat d’huissier qu’il a produit à l’audience, et le doute s’est insinué… », relate l’avocate. Une stratégie payante puisque l’agriculteur a été acquitté. 

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Il a pu obtenir un autre acquittement en utilisant le bluff pour venir à la rescousse d’un braqueur en Solex qui attaquait avec un casque très serré. Il aurait été reconnu par un policier. Un membre des forces de l’ordre qui va se faire avoir par Éric Dupond-Moretti. « Me Dupond a pris un casque, qu’il a porté, puis l’a passé à un autre collaborateur qui lui ressemblait. Visage rond, même barbe… Le policier les a confondus à l’audience », révèle sa collaboratrice Sergine Lenoir.