Alors qu’il s’est rendu aux urgences à cause de violentes douleurs au thorax, un premier examen sur un jeune homme a mis en exergue des craquements réguliers à chaque respiration : il lui a été diagnostiqué un pneumomédiastin spontané.
Une affection rare qui touche principalement les jeunes hommes
Elle est caractérisée par une déchirure soudaine des membranes pulmonaires provoquée par une augmentation de la pression sanguine dans la cavité thoracique. Autrement dit, votre cœur accélère soudainement, et les poumons n’arrivent pas à réagir à temps, ce qui provoque des brisures dans la membrane.
Une étude très sérieuse publiée dans le Radiology Case Reports, vient mettre en lumière ce cas insolite.
Ces déchirures permettent à l’air présent dans les poumons de s’échapper dans l’espace interne (le médiastin) entraînant des douleurs et de grandes difficultés respiratoires. Mal connu des scientifiques, ce trouble respiratoire est souvent attribué à une toux très forte ou encore à une crise d’asthme. Selon les scientifiques, cette affection bénigne dans la majorité des cas ne touche qu’une certaine partie de la population.
Masturbation
Seulement, le jeune homme n’était concerné par aucun de ces cas. Lui qui souffrait d’un asthme léger était en train de se masturber quand il a ressenti les premières douleurs. Alors que les résultats des scanners ont placé le jeune homme sous oxygène en soins intensifs, ses poumons étant très endommagés, les médecins ne comprenaient donc pas comment une activité aussi banale avait pu entraîner de telles lésions.
Mais à mesure de leurs recherches, les scientifiques qui ont écrit le rapport sur ce cas font état de plusieurs cas (assez rares) de personnes ayant souffert d’un pneumomédiastin spontané à la suite d’un rapport sexuel. Mais jamais la littérature médicale n’avait fait état dans son histoire d’un tel cas pour de l’auto-érotisme.
Cas unique en son genre, mais attention !
Il s’agit d’un cas unique en son genre. Toutefois, les scientifiques restent très prudents et estiment qu’il doit y avoir d’autres facteurs à prendre en compte pour expliquer cette affaire.
Il ne faut pas généraliser cet exemple isolé : la masturbation n’est pas la seule raison de l’arrivée de ce trouble. Outre cela, la grande majorité des pneumomédiastins spontanés disparaissent d’eux-mêmes ; certains patients ne se rendent même pas compte de la déchirure ou ressentent une simple gêne de quelques heures avant que la douleur ne parte d’elle-même, indiquent les chercheurs.
Avec Journal du Geek
