Samuel Eto’o pourrait se retrouver dans de sales draps à cause de l’affaire Erika do Rosário Neves qui dure depuis quelques années maintenant.
La jeune femme de 19 ans clame être la fille de Samuel Eto’o, résultat d’une prétendue relation que le Camerounais aurait eue avec sa mère, Adinelsa do Rosário, à Madrid. Des faits que l’ancien footballeur continue de ne pas reconnaître malgré les différentes preuves fournies tout au long du litige.
Fernando Osuna, avocat d’Erika et Adinelsa do Rosario (42 ans), sa mère, assurent qu’Eto’o « retarde malicieusement l’affaire ».
Selon l’avocat, le refus d’Eto’o de se soumettre au test ADN « peut faire de lui un père, comme » établi à l’article 767.4. du Code de procédure civile. Le juge l’aurait déjà déclaré in absentia pour ne pas avoir suivi les notifications du tribunal et depuis plus d’un an, il doit verser à titre conservatoire 1 400 euros par mois en concept de pension alimentaire à Erika. A cela s’ajoutent plus de 60 000 € d’encours de dette d’Eto’o.
Pendant plus de deux ans (les mêmes qui se sont écoulés depuis que la jeune femme a demandé le test ADN et la pension alimentaire) il est resté coi. L’ancien capitaine des Lions Indomptables pourrait finir en prison s’il ne paie pas ces dettes, selon ‘El Español’, qui s’est entretenu avec Fernando Osuna, l’avocat de la jeune femme.
«Il n’a pas payé, il est obligé de le faire et il peut aller en prison s’il ne paie pas. En plus du tribunal saisissant ce qu’il a, ce qui est beaucoup, il peut aller en prison car en Espagne cette situation est considérée comme un délit. Nous ne voulons pas faire de sang et s’il paie, tant mieux. Cependant, s’il continue de refuser, nous déposerons une plainte pour violation des devoirs familiaux. Ou encore, pour abandon familial», a déclaré Fernando Osuna, avocat d’Erika do Rosário Neves.
En février 2020 un jugement a été tenu pour étudier l’affaire, ce qui, selon la même source, pourrait aggraver encore la situation de Samuel Eto’o qui devra peut-être assumer le rôle du père de la fille si le juge comprend qu’il y a clairement une « fraude à la loi » et un « abus de droit » de la part du Camerounais.
Avec Actu Cameroun
