Beaucoup de diabétiques vivent longtemps avec cette maladie sans le savoir. Il devient très dangereux pour l’organisme à partir du moment où il est catégorisé de type 2.
Des chercheurs de l’université de Californie auraient créé un algorithme détectant le diabète de type 2. Ils auraient utilisé la technique de la photopléthysmographie ou PPG pour le recueil des données. Cette méthode permettrait d’identifier les changements de débit du flux sanguin. Elle s’utiliserait en général avec les montres et bracelets connectés pour mesurer les pulsations.
Ce serait l’appareil photo du smartphone équipé de sa lampe torche qui s’occuperait de réaliser la PPG. Elle mettrait en évidence les changements de couleurs sur le bout des doigts des sujets. Chaque variation correspondrait à un battement ce qui donnerait les mesures PPG. Ces dernières serviraient ainsi à identifier les potentiels dommages vasculaires liés au diabète.
Tout d’abord, l’algorithme aurait été testé sur une base de données existante. Les sujets de l’expérimentation auraient été choisis parmi des personnes utilisant l’application Azumio Instant Heart Rate. Celle-ci, rappelons-le, permet de mesurer et d’enregistrer la fréquence cardiaque. Des prévisions auraient été tirées des enregistrements réalisés par les 53 870 cobayes.
L’application aurait réussi à diagnostiquer 81% des sujets. Ce qui correspondrait aux prévisions pour la plupart. L’algorithme aurait aussi validé le contrôle croisé en confirmant les 97% de cobayes non diabétiques.
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Si cet algorithme s’avère être à la hauteur, il serait une alternative aux tests conventionnels. Ces examens qui prennent souvent beaucoup trop de temps.
Selon Jeffrey Olgin, l’auteur de ces études, l’algorithme serait comparable aux examens classiques de dépistage tels que la mammographie pour le cancer du sein. Il aurait ajouté que le fait qu’il soit indolore le rendrait plus attractif. Néanmoins, pour le moment, il est préférable de rester prudent et d’attendre des tests plus poussés.