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Cette mallette nucléaire dont Poutine ne se détache jamais

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L’invasion de l’Ukraine par la Russie a déclenché une vague de sanctions économiques décrétées par les États-Unis et l’Union européenne contre le Kremlin et la Russie dans son ensemble. Tout cela a signifié que le président russe Vladimir Poutine a augmenté sa tension avec l’Occident.

Le monde entier est conscient de l’arsenal militaire de l’armée russe. Cependant, la grande menace réside dans les armes nucléaires à leur disposition. Selon un rapport du SIPRI, le Centre de recherche pour la paix de Stockholm, il y a 13 080 ogives nucléaires, comme on les appelle également, distribuées dans neuf pays à travers le monde. La Russie est le pays avec le plus d’ogives nucléaires, avec un total de 6 255, dont 1 625 sont déployées.

Pour faire face à toute éventualité, Vladimir Poutine est toujours accompagné d’une mallette qui est devenue pratiquement un allié de voyage pour le président russe. Cette mallette est connue sous le nom de « Cheget ».

Conçue pendant les dernières années de la guerre froide, elle a été reçue par Poutine après son arrivée au pouvoir en 1999. Depuis lors, son contenu n’a été connu qu’à une seule occasion, et il a été diffusé à la télévision nationale russe en 2019. Cependant, cela a été mis en œuvre il y a des années par le dernier président de l’URSS, Mikhaïl Gorbatchev.

La mallette fait partie du système de contrôle des forces nucléaires stratégiques russes. Grâce à cela, Poutine peut donner l’ordre à tout moment et en tout lieu d’activer l’arsenal nucléaire.

Composé d’un bouton rouge et de plusieurs boutons blancs, lors de l’activation de ce dernier, le Kremlin donnerait l’ordre à l’état-major général de la nation, dont le lieutenant-général serait ultimement responsable de recevoir le signal et de lancer l’attaque nucléaire qui s’avérerait dévastatrice.

La Russie surpasse en armes nucléaires d’autres pays du monde tels que les États-Unis, le Royaume-Uni ou la France, entre autres, de sorte que face à une éventuelle guerre nucléaire, l’armée russe repart avec un net avantage sur les autres.