Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Charles Blé Goudé : « Je n’ai jamais été en deal avec Hamed Bakayoko… Mais j’ai été…»

Credit Photo : DR

Facebook
Twitter
WhatsApp

Sept mois après la mort tragique de l’ancien Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, Charles Blé Goudé ne semble pas être résolu à accepter cette disparition. Il estime cependant, tirer beaucoup de leçon de ce décès de l’homme politique ivoirien.

Charles Blé Goudé n’avait rien contre Hamed Bakayoko, en tant qu’individu. Selon lui, l’ancien ministre d’Alassane Ouattara ne faisait que son devoir lorsqu’il l’a fait arrêter et envoyé en prison. Blé Goudé assure également qu’il n’a pas fait de deal avec Bakayoko mais que sa mort l’attristait profondément. 

« Ce n’est pas monsieur Hamed Bakayoko, paix à son âme, qui m’a mis en prison. C’est le ministre de l’Intérieur, qui a joué son ministre de l’Intérieur, qui m’a mis en prison… Moi, je sais faire la différence entre l’individu et la fonction que cet individu occupe », assure Blé Goudé.

« Je n’ai jamais été en deal avec Hamed Bakayoko… Mais j’ai été attristé par son décès ; de la manière brusque et brutale dont il est mort », indique l’ancien ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo.

« Ce monsieur dégageait beaucoup de vie. Hamed est sorti du ghetto pour arriver au sommet de l’État. Il avait des rapports avec les enfants de la rue. Il savait faire la différence entre sa fonction et ses rapports humains.

Je n’ai pas voulu qu’il disparaisse comme ça. Ça m’a fait très mal. On n’a pas entendu qu’il était malade pendant longtemps, et à moins de deux semaines, Hamed est décédé », explique-t-il.

Charles Blé Goudé poursuit son propos en ajoutant : « Moi, je tire beaucoup de leçons de cette mort. Cela veut dire que la vie nous réserve beaucoup de surprises. Aimons-nous vivants ! Il faut juste respecter la mémoire de l’ex-Premier ministre.

Il faut penser à ses enfants. Il faut penser à Yolande, son épouse, qui est restée avec ses enfants sous la main.

Est-ce l’on sait comment cette dame-là vit aujourd’hui ? Est-ce qu’on sait dans quel état d’esprit elle se trouve ? Elle est très jeune », conclu l’ex pensionnaire de la Cour pénale internationale (CPI).