Lors d’une session plénière du Parti des Travailleurs, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a convoqué pour janvier un congrès exceptionnel du Parti des Travailleurs. C’est un cas de force majeure d’autant plus que le dernier s’est tenu en 2016 et que l’avant-dernier a eu lieu il y a de cela 34 ans.
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Kim Jong-Un a reconnu des défaillances sur le plan politique et souhaite élaborer un plan quinquennal pour dynamiser l’économie, a indiqué ce jeudi 20 août l’agence officielle nord-coréenne KCNA.
Cette session a conclu que les objectifs visant à améliorer la situation économique du pays ont été sérieusement retardés et que le niveau de vie ne s’est pas considérablement amélioré.
Il a notamment invoqué la situation dans la région environnant la péninsule coréenne ainsi que des défis inattendus et inévitables dans divers domaines.
L’économie nord-coréenne est sous le coup de multiples sanctions de la communauté internationale, imposées par le Conseil de sécurité de l’ONU pour contraindre Pyongyang à renoncer à ses programmes nucléaires et balistiques qui ont connu une avancée rapide sous la direction de Kim Jong-Un.
Cet aveu visait à justifier l’échec attendu du régime à atteindre les objectifs économiques qu’il s’était auparavant fixés, a expliqué à l’AFP Hong Min, analyste à l’Institut coréen pour l’unification nationale.