Une dizaine de milliers de fidèles assistent d’ordinaire à la veillée pascale de la Sainte nuit. Mais ce samedi 11 avril, une vingtaine de personnes seulement ont participé à la cérémonie qui a été amputée de plusieurs célébrations traditionnelles, dont le baptême des convertis et la procession dans l’allée principale de la basilique Saint-Pierre de Rome, en Italie.
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Dans son homélie, le pape François a dressé un parallèle entre l’épisode de l’évangile dans lequel des femmes découvrent le tombeau de Jésus vide le jour de Pâques et l’incertitude que la pandémie de covid-19 fait régner aujourd’hui.
« Alors, il y avait aussi la peur de l’avenir et de tout ce qu’il faudrait reconstruire. Un souvenir douloureux, un espoir écourté. Pour elles, comme pour nous, c’était l’heure la plus sombre […] N’ayez pas peur, ne cédez pas à la peur : c’est le message de l’espérance. Il nous est adressé aujourd’hui. Ce sont les paroles que Dieu nous répète cette nuit-même », a-t-il déclaré, invitant les fidèles à être « des messagers de la vie en temps de mort ».
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« L’obscurité et la mort n’ont pas le dernier mot », a souligné le pape avant d’ajouter : « Tout ira bien, disons-nous avec ténacité en ces semaines, nous agrippant à la beauté de notre humanité et faisant monter du cœur des paroles d’encouragement. Mais, avec les jours qui passent et les peurs qui grandissent, même l’espérance la plus audacieuse peut s’évaporer ».
La messe de Pâques attire généralement près de 100 000 personnes sur la place Saint-Pierre. Elle aura lieu cette fois dans la basilique où une vingtaine de personnes assureront une présence symbolique.
