Lundi, le Premier ministre cubain, Manuel Marrero, avait annoncé que tous les touristes encore présents sur l’île seraient placés en isolement à compter de ce mardi. Les frontières seront partiellement fermées.
Seuls les Cubains et étrangers résidents sur l’île pourront y entrer, durant une période d’un mois.
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“Tous les touristes encore présents dans les hôtels sont placés à l’isolement (…), ils ne peuvent pas sortir de l’hôtel jusqu’à trouver un vol pour rentrer chez eux”, a-t-il déclaré à la télévision, précisant que 32.500 touristes étrangers se trouvaient lundi à Cuba.
Cuba a longtemps résisté à appliquer des restrictions à ses frontières, car le tourisme est le moteur économique et la deuxième source de devises (3,3 milliards de dollars en 2018) du pays.
Mais avec déjà 40 cas de coronavirus dont un décès, un touriste italien de 61 ans, tous venant de l’étranger ou du contact direct avec ces patients, le pays a vu l’urgence pointer à l’horizon.
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Lundi, angoissés à l’idée de rester bloqués sur l’île, faute de trouver des vols disponibles, plusieurs touristes se sont précipités à l’aéroport de La Havane ; la plupart étaient complets et certaines compagnies avaient commencé à suspendre leurs liaisons.
Outre les frontières, les établissements scolaires seront aussi fermés pour un mois. Cela ne s’était pas vu depuis la révolution socialiste de 1959 qui a fait de l’éducation et de la santé ses deux piliers.
Afin de « protéger leur santé » selon le Premier ministre, les Cubains ne pourront plus quitter le pays, sauf autorisation exceptionnelle.
Pour l’heure, les autorités sanitaires cubaines assurent qu’il n’y a pas encore de contagion entre habitants sur l’île.
