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Coronavirus : la pandémie met le marché du pétrole en péril

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Le lundi 14 septembre, l’on fêtait les 60 ans de l’OPEP et le PDG de BP en a profité pour mettre l’organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole à la retraite. Il est le premier à oser dire qu’on ne consommera plus jamais autant de pétrole qu’en 2019. Et ce, même quand l’économie se sera remise du coronavirus.

Cela fait des mois que l’OPEP et le marché du pétrole est chahuté. Autrefois, c’était un baromètre de l’économie, il pouvait anticiper des mouvements de fonds. Aujourd’hui, c’est à peine un thermomètre : le marché du pétrole réagit à contretemps et subit les contrecoups.

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Au moment de la pandémie, le baril de brent a perdu 70% de sa valeur. Aujourd’hui, on est encore à 40% en dessous des cours de janvier. On a même vendu du pétrole à prix négatifs pour vider les stocks au pire moment du confinement.

Jusqu’à maintenant, la fin du pétrole était liée à la fin des réserves d’hydrocarbures. Depuis le coronavirus, la fin du pétrole est liée à la fin de la demande de pétrole. Et les plans de relance soutiennent des économies décarbonnées. Le pétrole est en train de devenir l’énergie des pays pauvres et émergents comme le charbon autrefois. Ce qui signifie qu’il va y avoir du pétrole mais à petit prix.

C’est plus difficile pour les groupes américains qui avaient misé sur le gaz de schiste.

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Pour les européens, la transition a déjà commencé. BP ou Total prévoient tous les deux d’aboutir à la neutralité carbone en 2050 et Total investit fortement dans l’électricité verte et l’hydrogène.

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