Après plusieurs semaines de ralentissement de la vie sociale pour cause de coronavirus, le Gabon est entré depuis la semaine dernière dans une phase de déconfinement avec des allègements des mesures de restriction.
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Si cette bonne nouvelle réjouie plus d’un, elle n’a pas changé la situation des hommes de Dieu qui se sentent oubliés par les décisions du Gouvernement d’Ali Bongo. En effet, selon l’annonce faite la semaine dernière, les lieux de culte ne sont pas autorisés à rouvrir alors que restaurants, bars et hôtels rouvrent leurs portes.
En colère, plusieurs responsables religieux annoncent qu’ils rouvriront unilatéralement à la date du 12 juillet les lieux de culte. Une annonce à la suite de laquelle le ministère de l’Intérieur a réagi dans communiqué en date du vendredi 3 juillet.

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« S’agissant particulièrement du secteur religieux et au titre des concertations avec les partenaires, le ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, en sa qualité de Ministre du Culte, recevra dans les tout prochains jours, les responsables des différents ordres religieux en vue d’examiner avec eux avant soumission des conclusions au Gouvernement, les conditions de reprise progressive de leurs activités, entendu que jusqu’à ce jour, l’arrêté interdisant les rassemblements de plus de dix personnes est toujours en vigueur. » lit-on dans le communiqué du ministère de tutelle.
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En attendant cette rencontre avec les responsables des différents ordres religieux, le ministère de l’Intérieur a menacé d’exposer aux affres de la loi les pasteurs qui voudront rouvrir leurs églises en violation de la mesure gouvernementale relative à la fermeture des lieux de cultes. « Le ministère d’Etat, ministre de l’Intérieur, rappelle qu’aucun lieu de culte n’est autorisé à rouvrir et que toute attitude contraire expose son ou leurs auteurs aux affres de la loi », précise le communiqué.