Les écoles et universités sont fermées à partir de ce jeudi jusqu’au 15 mars en Italie, afin de se prémunir contre le coronavirus, qui pousse le monde à s’équiper pour se protéger et à annuler nombre d’événements.
L’Italie, premier foyer européen, qui a passé mercredi la barre des cent morts (107 morts pour 3.089 cas), a pris ces mesures exceptionnelles pour préserver la vie de ses citoyens.
Le Premier ministre italien Giuseppe Conte n’a pas exclu que les hôpitaux puissent être débordés « en cas de croissance exponentielle » des cas graves : « non seulement l’Italie, mais aucun pays au monde ne pourrait affronter une telle situation », a-t-il averti.
En quelques semaines, les masques, gels désinfectants, gants ou combinaisons de protection sont devenus des denrées rares dans de nombreux pays.
Après la France qui a réquisitionné les stocks et la production des masques, la Russie a interdit mercredi l’exportation de matériel médical de protection, imitée par l’Allemagne.

Le ministre allemand de la Santé Jens Spahn a osé pour la première fois prononcer le mot de « pandémie », affirmant que « l’épidémie de coronavirus en Chine (s’était) transformée en pandémie mondiale », à l’heure où Covid-19 touche 81 pays et territoires, a infecté près de 95.000 personnes et fait plus de 3.200 morts.
La compagnie aérienne allemande Lufthansa a annoncé mercredi qu’elle allait immobiliser 150 de ses appareils, soit un cinquième de sa flotte, en raison de la baisse du trafic aérien résultant de l’épidémie.