La pandémie de Coronavirus est sur le point de passer la barre du million de décès à travers le monde. La deuxième vague du virus fait grimper plus rapidement que prévu le nombre des victimes. C’est le cas en Indonésie, pays le plus durement touché en Asie du Sud-Est, qui a décrété un nouveau confinement partiel dans sa capitale Jakarta.
En Europe, l’Italie, particulièrement meurtri en mars dernier, fait figure d’exception avec un nombre limité de nouveaux cas. Un résultat obtenu au prix de strictes mesures anti-Covid saluées par l’Organisation Mondiale de la Santé.
L’OMS s’est également réjouie du faible impact du virus sur le continent africain : “Il est certain que les chiffres rapportés et, surtout, les décès signalés en Afrique sont faibles, et qu’ils sont les plus bas du monde” a expliqué le docteur Michael Ryan (photo). “Oui, ce n’est pas du tout une catastrophe. Et je le répète, je l’ai dit, l’Afrique a beaucoup de leçons à donner au monde sur la manière d’être résilient, d’être créatif.”
L’Organisation Mondiale de la Santé souhaite malgré tout que les Africains restent sur leurs gardes car le virus a eu des impacts différents dans les 55 pays du continent. Certes la population jeune a été faiblement touchée mais la Covid-19 a eu, comme ailleurs, un impact disproportionné sur les personnes âgées et fragiles.
La prudence est de mise d’autant que certains responsables de l’agence mondiale de santé annoncent que la pandémie de coronavirus pourrait faire au final plus de deux millions de victimes.
Le pire de la pandémie de #COVID19 est-il passé en Afrique ?
La directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr @MoetiTshidi, explique pourquoi l’Afrique a eu une expérience différente de la pandémie, et quels facteurs ont contribué à protéger les populations. pic.twitter.com/CrYnInaoZX— OMS Afrique (@OMS_Afrique) September 27, 2020