Le vaccin développé par la biotech américaine Moderna en partenariat avec les Instituts nationaux de santé (NIH) a déclenché une réponse immunitaire “robuste” et empêché la réplication du virus dans les poumons et le nez des singes, selon des résultats publiés le mardi 28 juillet.
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Selon les résultats publiés par la revue médicale New England Journal of Medicine, sept des huit singes vaccinés dans cette étude, puis exposés délibérément au coronavirus quatre semaines plus tard, n’avaient plus de virus en réplication détectable dans les poumons deux jours plus tard, et aucun des huit n’avait de virus dans le nez.
Dans un communiqué, les NIH se félicitent de l’avancée de leur recherche et affirment que “C’est la première fois qu’un vaccin expérimental contre le Covid-19 testé sur des primates non-humains démontre sa capacité à produire un contrôle viral rapide dans les voies respiratoires supérieures”.
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Deux vaccins étant en cours d’essais, seuls les résultats permettront de vérifier si l’un et/ou l’autre protège les humains. On comparera le taux de contaminations chez les volontaires ayant reçu un placebo à ceux ayant été vraiment vaccinés. Des résultats sont possibles à partir de septembre pour le vaccin Oxford/AstraZeneca, selon le patron du laboratoire, et peut-être à partir d’octobre ou novembre pour l’Américain, selon le patron de Moderna.