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Côte d’Ivoire : après la CPI, Laurent Gbagbo remporte une seconde bataille judiciaire

Crédit photo : lanouvelletribune

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17 ans après, le procès relatif au bombardement d’une base militaire française à Bouaké, a livré son verdict. L’ex-chef de l’État ivoirien, Laurent Gbagbo a été lavé de toute responsabilité.

Un tribunal français a condamné un mercenaire biélorusse et deux pilotes ivoiriens à la prison à vie pour leur implication présumée dans une frappe aérienne contre un camp militaire Français en Côte d’Ivoire en 2004, qui a tué dix personnes.

Absents lors du procès, les trois accusés étaient notamment poursuivis pour « assassinats »; le bombardement ayant « été effectué en temps de paix, sur des militaires pris par surprise », a précisé le président de la Cour d’appel, Thierry Fusina.

Le 6 novembre 2004, deux chasseurs déployés par l’aviation du président ivoirien Laurent Gbagbo, pour attaquer les rebelles installés dans la moitié nord du pays, avaient bombardé un camp de la force Licorne, à Bouaké. Feu Jaques Chirac, à l’époque président de la République française, avait en représailles ordonné la destruction de toute la flotte aérienne de l’armée ivoirienne.

Le verdict du procès, constitue une seconde victoire judiciaire pour Laurent Gbagbo après la confirmation de son acquittement, le 31 mars 2021, par la chambre d’appel de la Cour pénale internationale, des lourdes charges de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Avec Afrique sur 7