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Côte d’Ivoire : le procès de 8 proches de Guillaume Soro annoncé

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Le Procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, a annoncé le mardi 6 octobre 2020 la tenue “dans deux ou trois semaines’’ du procès de huit proches de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, qui ont été libérés pour la plupart il y a quelques jours, après environ neuf mois de détention, lors d’une conférence de presse.

“Cette information judiciaire a révélé l’implication effective et active des personnes ci-après dans la commission des faits de troubles à l’ordre public, diffusion et publication de nouvelles fausses jetant le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement et ayant entraîné une atteinte au moral des populations’’, a déclaré M. Adou, avant de citer nommément les proches de M. Soro, concernés par cette procédure.

Parmi eux figurent quatre députés : Soro Kanigui, Camara Loukimane, Yao Soumaila, Kandoh Soumahoro, qui bénéficient depuis quelques jours d’une liberté provisoire. “Ces faits prévus et punis par les articles 179, 183 et 190 du code pénal étant de nature délictuelle, leur renvoi devant le tribunal correctionnel pour y être jugé conformément à la loi’’, a-t-il précisé.

Selon M. Adou, ces huit personnes risquent des peines de prison allant de “cinq a dix ans’’. En plus de ceux-là, le procureur a ajouté qu’ “une information judiciaire a démontré indubitablement la participation active dans la commission des faits de complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire national’’ de 20 autres personnes dont Guillaume Soro, lui-même, et 19 de ses proches. Hormis M. Soro, figurent sur cette liste ses frères cadets Simon et Rigobert Soro, l’ex-ministre Affoussiata Lamine, le député Alain Lobognon, son directeur de protocole Souleymane Kamarate dit Soul To Soul.

“Ces faits étant criminels, nous avons requis, conformément aux dispositions des articles 210 et 215 du code de procédure pénale, la transmission à Monsieur le procureur général près de la Cour d’appel d’Abidjan, du dossier de la procédure et un état des pièces servant à conviction, aux fins de saisine de la chambre d’instruction’’, a expliqué le procureur, selon qui, ces personnalités “encourent la prison à perpétuité’’.

source : connectionivoirienne.net