Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

>

Côte d’Ivoire : les derniers jours du Colonel Wattao, l’ex-chef rebelle

Facebook
Twitter
WhatsApp

Dans sa parution de ce jour, Jeune Afrique revient sur les derniers jours du colonel-major Issiaka Ouattara (dit Wattao), décédé à l’âge de 53 ans cette semaine.

Avant d’être évacué à New York, où il est décédé le 5 janvier, Wattao (photo) ne quittait plus sa résidence, située à Marcory zone 4 (dans le sud d’Abidjan). Sa dernière apparition publique date du 12 décembre, après qu’il a été convoqué par le général Vagondo Diomandé, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile.

Les Éperviers reçoivent les Cranes ce jeudi

Des informations parvenues à ce dernier faisaient état de l’implication de l’ex-chef militaire rebelle dans une supposée tentative de déstabilisation de l’État.

Au cours de leurs échanges, le sécurocrate a réalisé que ces informations étaient fausses et a exprimé ses regrets.

À la sortie de ce tête-à-tête, Wattao a rencontré le général Youssouf Kouyaté, le directeur général de la police nationale, qui venait s’entretenir avec le ministre.

Togo : SOS Villages d’Enfants recrute (27 décembre 2019)

Les deux officiers généraux ont pris une photo ­ la toute dernière de Wattao, qui s’est envolé le même jour pour les États-Unis, via le Maroc. Depuis le mois d’octobre, ce dernier était affaibli par un diabète, d’abord soigné par des plantes médicinales. Il avait ensuite obtenu une autorisation de sortie du pays.

Si cette démarche avait été facilitée par l’état-major des armées, c’est Alassane Ouattara (ADO) qui avait personnellement pris toutes les mesures nécessaires pour son évacuation, à la demande de la fille aînée de Wattao, résidente américaine.

« La lutte ne fait que commencer », Guillaume Soro

Le défunt était proche du colonel Bakary Diarrassouba, le chef d’état-major particulier d’ADO, et de Mamadou Diaby, le médecin du chef de l’État.