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Cour suprême des USA : Trump pourrait nommer une juge anti-avortement et mère de 7 enfants

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Le décès de la juge Ruth Bader Ginsburg à la Cour suprême des Etats-Unis la semaine dernière est un pain bénit pour le président Donald Trump qui cherche à ancrer cette juridiction dans le conservatisme. Le 45e président devrait nommer la juge Amy Coney Barrett, ultraconservatrice et mère de 7 enfants, ce samedi 26 septembre, rapportent des médias américains.

Le président américain doit confirmer officiellement ce jour à 17h00 le nom de cette magistrate connue pour ses convictions religieuses traditionalistes. Elle doit succéder à la progressiste « RBG », icône féministe, décédée la semaine dernière des suites d’un cancer. Cette nomination cruciale est déjà controversée, à moins de 40 jours de la présidentielle américaine du 3 novembre.

Les démocrates sont vent debout, arguant qu’il devrait attendre l’élection avant de faire basculer dans le camp conservateur cette institution qui tranche, aux Etats-Unis, les principales questions de société, comme l’avortement ou le droit de porter des armes.

Si sa candidate est confirmée, comme attendu, par le Sénat à majorité républicaine, la Cour suprême ne comptera plus que trois juges progressistes sur ses neuf magistrats. Interrogé sur ces informations, Donald Trump a répondu : « Je n’ai pas dit que c’était elle, mais elle est extraordinaire ».

Les cinq candidates qu’il disait envisager « sont toutes formidables », a-t-il ajouté devant les journalistes en descendant de l’avion présidentiel Air Force One vendredi soir. A-t-il pris sa décision ? « Dans ma tête, oui ».

Tollé chez les démocrates

Le choix d’Amy Coney Barrett, catholique pratiquante de 48 ans, mère de sept enfants et opposée par conviction personnelle à l’avortement, pourrait galvaniser l’électorat religieux conservateur sur lequel Donald Trump s’est largement appuyé pour se faire élire il y a quatre ans. Mais les sources républicaines mentionnées dans les médias américains n’excluent pas la possibilité d’un « revirement de dernière minute » du président. « Il ne s’est pas, à ce que l’on sache, entretenu avec d’autres candidates », précise néanmoins le New York Times.

L’autre favorite, moins connue, était Barbara Lagoa. Née en Floride il y a 52 ans de parents ayant fui le régime communiste de Fidel Castro, elle aurait pu constituer pour Donald Trump un atout politique de poids dans cet Etat du Sud potentiellement décisif pour la présidentielle. Une « femme formidable » et « Hispanique », avait souligné le républicain, qui a indiqué vendredi soir ne pas l’avoir rencontrée en personne.

Entretien d’embauche : les meilleures questions à poser à la fin

La magistrate nommée samedi par le locataire de la Maison Blanche devra ensuite être confirmée par le Sénat, à la majorité simple. Malgré le tollé démocrate, la chambre haute devrait se prononcer avant la présidentielle du 3 novembre. Les juges sont nommés à vie.