C’est la chronique d’une rescapée du coronavirus. Patricia Mirallès, députée LREM de l’Hérault, s’en souvient comme si cela s’est passé hier. Elle s’est confiée sur BFM TV.
Ayant été hospitalisée, car porteuse de la forme grave du coronavirus dès son apparition où la réponse sanitaire n’était pas encore méthodiquement adaptée, les gestes barrières pas encore bien respectées et les « traitements pas encore ajustés », la députée s’en est tirée, mais avec quelques symptômes persistants et des séquelles.
Bien qu’alitée la dame de 53 n’a eu de cesse de culpabiliser et aussi de penser à ces proches. « Vous avez besoin de repos, mais le repos vous amène à ne plus penser à rien. Aujourd’hui, j’en garde un certain traumatisme, car on doit toujours essayer de se battre pour rester en vie pour sa famille, ses enfants». Sentant la mort à ses trousses, madame Patricia avait même voulu faire son testament selon ces propos. « Je me suis sentie partir ».
À son entrée à l’Assemblée nationale française le 3 novembre, Mme Mirallès a demandé d’observer une minute de silence aux élus en signe d’attitude « transpartisane » envers la maladie.
Avec Sputnik
