La pandémie de Covid-19 a conduit au confinement puis forcé au télétravail. Selon l’étude “The State of Business IT 2020” menée par BNP Paribas 3 Step IT, ce procédé serait particulièrement nocif pour l’environnement ceci en raison de la pollution générée par les déchets électriques et électroniques. Souvent mal collectés et peu recyclés, ils vont accentuer dans les années à venir la pollution qui va nuire à l’écosystème déjà fragile.
Plus de huit entreprises françaises sur dix (83 %) ont acheté du matériel supplémentaire pour permettre à leurs salariés de travailler à domicile selon l’étude et 67 % des sociétés interrogées s’attendent à voir leur budget informatique augmenter au cours des douze prochains mois.
Des équipements qui viendraient augmenter le nombre de tous ceux qui sont régulièrement jetés dans la nature. “Aujourd’hui déjà, 53,6 méga tonnes de déchets électroniques sont générés chaque année (ce qui équivaut à jeter 1 000 ordinateurs portables par seconde)”, s’inquiète l’étude. 33 % des entreprises ne savent pas où leurs déchets électroniques finissent et 39 % comptent continuer de stocker d’anciens équipements inutilisés.
Heureusement, les mentalités commencent tout doucement à évoluer, puisque 46 % des entreprises tricolores mesurent leur empreinte carbone et font de leur impact écologique un sujet majeur. Ce chiffre qui placerait la France parmi les pays européens les plus préoccupés par cette problématique, derrière la Suède et la Norvège, deux pays avancés sur ces sujets environnementaux.