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Covid-19 : le port du masque traditionnel aurait un impact négatif sur le développement des enfants

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Depuis plusieurs mois, Anna Cognet et Célia du Peuty, deux psychologues françaises, ont mis en garde la population sur le danger que représente le masque pour les tout-petits. Dans une tribune publiée en mai dernier dans Libération, elles ont rappelé que « les bébés sont d’une grande sensibilité à l’égard du visage, tant ils en tirent d’informations ».

Avec le masque, c’est la moitié du visage de l’adulte qui est invisible pour l’enfant. Or, « le visage de l’adulte est un miroir », ont expliqué les deux femmes. « Privé du bas du visage de l’autre, une bonne partie de ces informations infraverbales est perdue, et l’enfant peut se sentir davantage confus dans ses interprétations ». 

Parmi les risques évoqués, les psychologues ont pointé notamment « un risque d’altération de l’identification des émotions, un sentiment d’insécurité, une entrave dans le développement de la communication orale, voire, par mimétisme ou par manque de stimulation, une tendance à l’immobilité du visage ».

Ces inquiétudes, Sarah, une psychologue interviewée par les journaux Sudpresse, les partage. Selon elle, l’enfant « a besoin de bien entendre le son et de mimer la bouche de l’adulte pour apprendre à parler ». 

À cause des masques, elle craint donc que des enfants soient, dans le futur, incapables de prononcer correctement certains sons, notamment le « ou ». « Je remarque d’ailleurs depuis le port obligatoire du masque un ralentissement des progrès et des apprentissages chez les élèves de maternelle et primaire que je suis », ajoute-t-elle.

Heureusement, différentes pistes existent pour limiter l’impact négatif du masque. La plus simple à mettre en place est probablement le port du masque transparent. Il y a quelques jours, le gouvernement français a d’ailleurs décidé de distribuer 500.000 masques transparents au personnel des crèches et des maisons d’assistants maternels pour que les enfants puissent « accéder aux visages et aux émotions des adultes qui les entourent au quotidien ».

Avec Metrotimes.be