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Crise au Mali : l’Imam Mahmoud Dicko juge superficielles les mesures de la Cédéao

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La crise malienne préoccupe la Cédéao. Les chefs d’Etat de la sous-région sont en session extraordinaire ce lundi 27 juillet pour plancher sur la situation après la mission de leurs pairs qui ont fait le déplacement de Bamako jeudi dernier. L’Imam Mahmoud Dicko, figure de proue du M5-RFP, le mouvement contestataire, dans une récente intervention sur Sud Fm, est revenu sur l’échec de la mission de la Cédéao, qui, selon lui, s’explique par le fait que la situation a été exposée de façon superficielle aux médiateurs.

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A en croire le leader du mouvement, cette méconnaissance de la situation malienne ne pourrait qu’entrainer la proposition de ‘mesures superficielles qui ne tiennent pas compte des véritables problèmes de gouvernance qui minent le pays’.

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Pour le chef religieux, un gouvernement d’union nationale n’est pas ce que veut le mouvement de contestation. ‘Nous ne nous sommes pas déplacés pour chercher des places ou devenir ministre. Moi je peux vous dire que je ne cherche rien et je ne suis candidat à rien. Je suis imam et je resterai imam. Aujourd’hui ce sont les populations maliennes qui sont en train de s’entretuer et c’est encouragé par les autorités au vu et au su de tous. Ce qui m’intéresse c’est de trouver une solution à cela’, a-t-il laissé entendre.

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Sur l’offensive populaire contre le régime en place à Bamako, imam Dicko l’a justifiée par l’échec d’IBK et de ses alliés. ‘Ils ont été élus pour préserver l’intégrité territoriale (du Mali). C’est leur job. Pourquoi ont-ils laissé d’autres forces s’installer dans le pays ? Ils n’ont pas fait leur travail’, s’est-il prononcé.

A propos de ses accointances supposées avec les mouvements terroristes qui opèrent en territoire malien, l’Imam Mahmoud Dicko se veut pragmatique et réaliste. ‘Je ne partage rien avec qui que ce soit, mais il faut partager la vérité avec tout le monde’, a-t-il souligné. ‘S’il y a un problème, il faut chercher à en connaître la nature pour ensuite trouver des solutions’.

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La religion ne doit pas être imposée (car) c’est un choix personnel. Le fait de venir avec des fusils et des bombes, ce n’est pas la religion. Ici en Afrique, la religion a toujours été un choix. Personne ne nous l’a imposée’, a précisé l’ancien chef du Haut Conseil Islamique du Mali.