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Crise en Libye : début d’un dialogue sous l’égide de l’ONU

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Au cœur d’un chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, tué en 2011 lors d’une révolte populaire, la Libye est déchirée aujourd’hui entre deux autorités rivales : le Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, et un pouvoir incarné par Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est soutenu par une partie du Parlement élu.

Ce lundi 26 octobre, a débuté un dialogue politique par visioconférence sous l’égide de l’ONU, quelques jours après l’annonce d’un cessez-le-feu permanent en Libye.

Il rassemble des personnalités de tous les bords en Libye et doit ouvrir la voie à des rencontres en face à face à Tunis à partir du 9 novembre, selon un communiqué de la mission de l’ONU en Libye (Manul). Les participants ont été sélectionnés « sur le principe d’une représentation équitable sur le plan géographique, ethnique, politique, tribal et social », a précisé la Manul.

L’objectif est de parvenir à un « consensus sur des arrangements qui aboutiraient à l’organisation d’élections générales » dans le pays.

Les participants sont au nombre de 75 selon l’ONU et ne comptent aucun haut dirigeant. Parmi eux, des membres des deux Parlements rivaux ainsi que des militants de la société civile, dont des femmes comme les avocates Elham Saudi et Amal Bugaighis

Ces discussions sont les premières dans le cadre du Forum du dialogue politique libyen qui doit faire le point sur les conclusions des différents pourparlers menés ces dernières semaines sur les questions militaires, économiques et institutionnelles.

Vendredi, les délégations militaires des deux camps ont signé un accord de cessez-le-feu parrainé par l’ONU, censé mettre ce pays en guerre depuis une décennie sur la voie d’une solution politique. Mais sa mise en œuvre s’annonce complexe étant donné la kyrielle de groupes armés et de soutiens étrangers aux parties rivales.