Une des filiales du groupe Bolloré présente en République Démocratique du Congo (RDC), a été la cible d’une cyberattaque le 14 mai. Les hackers demandent une rançon pour ne pas divulguer des données.
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« Bolloré Transport & Logistics République Démocratique du Congo a été la cible d’une cyberattaque de type rançongiciel sur une partie de ses serveurs», a fait savoir le groupe, après que le site Zataz, spécialisé en cybersécurité, s’est fait l’écho dimanche « d’une attaque » contre le groupe.
Selon Le Parisien, un groupe de hackers dénommé NetWalker a revendiqué le piratage de la filiale Bolloré Transport & Logistics ce week-end sur un blog du Darknet au milieu d’autres entreprises victimes en Italie ou en Autriche.
« Bolloré & Transport Logistics RDC a immédiatement pris des mesures de protection spécifiques afin d’arrêter la propagation du rançongiciel », précise le groupe dans un communiqué.
Contacté par le média, le groupe Bolloré a fait savoir que l’incident a été « circonscrit ».
« Des investigations sont en cours afin d’évaluer la nature des informations qui auraient pu être rendues accessibles à des tiers ».
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D’importantes données ont été subtilisées par les pirates qui réclament une rançon pour ne rien divulguer. Le groupe a une semaine pour satisfaire cette demande ; à l’issue du délai, ils mettront leur menace à exécution.
Pour être pris au sérieux, les cybercriminels ont publié sur le réseau Internet alternatif TOR des preuves de leur piratage à savoir des captures d’écran de fichiers comptables ainsi que des factures pour des clients et des prestataires locaux et internationaux.
« De manière unique en son genre, le site qui publie les fichiers volés est en mode automatique et avec un compte à rebours. Quand le décompte s’achève, les données sont publiées automatiquement et accompagnées du mot de passe nécessaire pour y accéder », explique Brett Callow, l’expert en cybersécurité d’Emsisoft.
Le groupe Bolloré a porté plainte en République Démocratique du Congo.
La solution préconisée par les autorités en cas de cyberattaque, est de ne pas plier devant les conditions des pirates car il n’y a aucune garantie qu’ils respectent leur part du « contrat » d’extorsion.