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Déconfinement : « Il ne faut pas aller trop vite », plaide Olivier Véran

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Malgré une baisse constante des hospitalisations, le ministre de la Santé invite à ne pas baisser la garde face au coronavirus.

Il ne faut pas “aller trop vite” pour assouplir les mesures de contrôle de l’épidémie de Covid-19, même si “la situation continue de s’améliorer”, a plaidé ce lundi 8 juin 2020 le ministre de la Santé Olivier Véran. “La situation s’est améliorée et continue de s’améliorer (mais) il est trop tôt pour relâcher en aucune manière notre vigilance.

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“Je comprends évidemment les demandes, les attentes, l’impatience qui peut s’exprimer d’avoir la capacité de reprendre notre vie normale au plus vite. Mais entre le moment où on prend une décision de levée du confinement et le moment où on peut avoir un impact sur l’épidémie, il faut 10 à 15 jours.”

“N’allons pas trop vite, on a réussi à gagner une bataille par l’effort de tous, une bataille qu’il a été très difficile de gagner, on n’a pas encore gagné la guerre, donc vigilance”, a souligné le ministre.

Quatre semaines après la levée du confinement le 11 mai et près d’une semaine après le début de la deuxième phase du déconfinement le 2 juin, l’épidémie continue de marquer le pas. Les indicateurs comme le nombre d’hospitalisations sont en baisse régulière et le bilan quotidien de morts à l’hôpital annoncé dimanche (13) était le plus faible depuis la mi-mars.

Un corps sain pour un cadre de vie sain

Pour autant, certaines mesures de restriction sont toujours appliquées, comme l’obligation d’un protocole sanitaire strict dans les écoles ou l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans l’espace public.

Avant la levée du confinement, le gouvernement avait annoncé un objectif de 700 000 tests par semaine. “Aujourd’hui, nous ne faisons pas les 700 000 tests car le virus circule très peu”, a commenté Olivier Véran. Le nombre de tests hebdomadaires “fluctue d’une semaine sur l’autre”, avec “environ 300 000 sur cette semaine”.

Selon lui, “moins de 2%” des personnes testées actuellement sont positives, contre “20 à 25% en période épidémique”.

Avec Sud Ouest