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Depardieu parle des migrants : «On les chasse au lieu de les comprendre»

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Le 8 octobre sortira le livre Ailleurs, dans lequel Gérard Depardieu raconte son enfance, ses voyages et ses questionnements personnels. À cette occasion, il s’est livré au magazine Le Point, critiquant au passage le pays qui l’a vu naître. «Si je reste en moi confiné, je suis comme une plante qui fane et qui meurt», a-t-il rédigé dans son ouvrage avant le confinement. 

À ce propos, il affirme que «la France était déjà confinée, mais elle ne le savait pas», ajoutant qu’il y a eu «un paquet d’âneries dites depuis mars». Le virus aurait-il rendu fou? «Quand je vois que les Français seraient favorables au rétablissement de la peine de mort! Ils sont tapés», rétorque-t-il. 

Féru de voyages, il livre des anecdotes d’Éthiopie, d’Ouzbékistan, d’Arabie saoudite ou d’Algérie. Tout en réfutant croire en Dieu, il confie qu’il aurait pu se convertir à l’islam car il se sent bien dans les mosquées. Il prône d’ailleurs une plus grande ouverture pour la France. 

«Les migrants, c’est un ailleurs qui nous arrive. On les chasse au lieu d’essayer de les comprendre», déplore-t-il. Selon lui, «les migrants veulent en général bosser, apprendre la langue, partager des choses. C’est comme ça que le monde s’est fait depuis Cro-Magnon!». 

 

Avec Sputnik