Le professeur Didier Raoult a publié les données de l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille (IHU) sur son compte Twitter le 28 janvier attirant l’attention sur un nouveau variant du Covid-19 baptisé «le variant Marseille 4».
«10 nouvelles variantes successives ou 28 concomitantes du Sars-Cov» été impliques deuxième vague de l’épidémie cet été à Marseille dont celle identifiée dès le 19 juillet et baptisée Marseille 4 qui serait responsable d’une «épidémie qui a débuté en août remplaçant rapidement d’autres variants et (serait) toujours en cours».
Cette variante marseillaise diffère du Sars-Cov2 classique par «une fréquence 40 fois plus élevée d’hypoxémie», rapporte La Provence, et aurait été responsable de 2.106 cas d’infection entre le 1er septembre et le 20 janvier.
Selon les scientifiques, une première infection au coronavirus ne protège pas contre cette mutation, puisqu’une dizaine de patients déjà infectés une première fois auraient développé une infection au variant Marseillais plusieurs mois plus tard, souligne Sputnik.
Sa résistance aux vaccins «se situe dans le domaine de la protéine Spike qui est une cible majeure des anticorps neutralisants et des vaccins actuels», ont expliqué les chercheurs à La Provence précisant qu’il «devrait être considéré comme une variante majeure du Sars-Cov2» avec les variants Anglais et sud-africain.
Notre premier article portant sur de nouveaux variants a été mis en ligne dès le 7 septembre en preprint sur notre site : https://t.co/mESVeKNuy4
— Didier Raoult (@raoult_didier) January 28, 2021
Nous mettons aujourd’hui en ligne nos données concernant le variant Marseille 4 : https://t.co/DED324dy8g pic.twitter.com/KDCqauAbn4