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Doctolib, l’appli de téléconsultation pèse désormais plus d’1 milliard d’euros

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Doctolib vient de faire son entrée dans un club très sélect. Celui des “licornes” françaises. Un terme utilisé pour désigner les jeunes entreprises du monde du numérique qui sont valorisée à plus d’un milliard de dollars. Une consécration pour la plateforme de rendez-vous médicaux en ligne et de téléconsultation.

Doctolib, qui compte 750 salariés, a annoncé mardi que sa valorisation dépassait désormais le milliard d’euros, après une nouvelle levée de fonds de 150 millions d’euros auprès de plusieurs investisseurs. Le fonds d’investissement américain General Atlantic est ainsi entré dans le capital de la société, tandis que les actionnaires déjà présents – Bpifrance, Eurazeo, Kernel, Accel – ont remis au pot.

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Doctolib compte doubler ses effectifs en trois ans, s’étendre ailleurs que dans ses deux marchés actuels (la France et l’Allemagne), et accélérer le déploiement de son service de téléconsultation.

Né en 2013, Doctolib a depuis connu une croissance accélérée mais solide. La société s’est imposée en 2018 comme le champion incontesté de la prise de rendez-vous en ligne en France, avec le rachat de son principal concurrent MonDocteur (groupe Lagardère).

Environ 75 000 praticiens utilisent son outil d’agenda et de gestion des rendez-vous, dont 5 000 en Allemagne.

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Doctolib prévoit à terme de s’étendre dans d’autres pays, mais “ce sera très probablement après 2019”, a déclaré à l’Agence France-Presse Julien Méraud, le directeur de la stratégie de Doctolib.

L’application Doctolib a la notoriété d’une grande plateforme internet en France. Mais son modèle économique reste celui d’un éditeur de logiciels, qui se rémunère non pas avec les données recueillies – un tabou, affirme la société – mais par le service vendu aux médecins (109 euros TTC par mois).

Doctolib entretient ainsi une présence physique commerciale et d’assistance aux praticiens, et est présente “dans 40 villes en France et en Allemagne”, selon Julien Méraud.

L’entreprise est dirigée par son co-fondateur Stanislas Niox-Château, un trentenaire ancien champion de tennis et diplômé de HEC. Malgré les levées de fonds successives, elle reste contrôlée par les co-fondateurs et les salariés. L’ex-jeune pousse devenue grande, qui veut révolutionner le secteur de la santé grâce au numérique, est en tout cas une source de fierté pour Bpifrance.

“On est vraiment au début de l’histoire”, a estimé auprès de l’Agence France-Presse Nicolas Herschtel, représentant de Bpifrance au conseil d’administration de Doctolib. “L’ambition que nous avons avec Stanislas, General Atlantic, Eurazeo… c’est de créer une société encore plus importante (…) une ‘décacorne’ valorisée de plus de 10 milliards d’euros”, a-t-il assuré.

Avec Lepoint