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Donald Trump envisage un 3e mandat même si la Constitution l’interdit

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Le 22e amendement de la Constitution américaine est pourtant très clair : «nul ne pourra être élu à la présidence plus de deux fois». Mais il en faut plus pour décourager Donald Trump. En campagne pour sa réélection, le président des États-Unis se plait à multiplier les allusions à un troisième mandat.

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«Nous allons devoir prolonger mon deuxième mandat à cause de 2026», a-t-il dit lundi au président de la Fifa, Gianni Infantino, en pleine conférence de presse à la Maison blanche.

Le républicain fait ici référence à la Coupe du monde 2026, qui doit se dérouler en Amérique du Nord et sera organisé conjointement par le Canada, les États-Unis et le Mexique.

«NOUS DEVONS FAIRE UN MANDAT SUPPLÉMENTAIRE»

Seulement voilà, si Donald Trump est réélu en novembre 2020, son second mandat prendra fin en 2024. Soit deux ans avant la Coupe du monde et sous l’interdiction constitutionnelle de briguer à nouveau la présidence. Ce qui n’empêche évidemment pas le milliardaire de provoquer allégrement ses opposants.

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Mardi, lors d’un meeting à Fayetteville (Caroline du Nord) le président américain est revenu sur sa discussion avec Gianni Infantini : «Selon les règles normales, je quitterai le pouvoir en 2024. Donc nous devons faire un mandat supplémentaire».

Pour faire bonne mesure, Donald Trump a récidivé sur Twitter en postant sur son compte la photo d’une pancarte de meeting brandie, sur laquelle on peut lire «Trump 2024, keep America great».

 

Avec Cnews