Le Président républicain sortant, Donald Trump a multiplié sans preuve les accusations de fraude électorale et refuse de reconnaître la victoire de son rival démocrate Joe Biden. Sa campagne a engagé des recours en justice pour contester les résultats dans plusieurs États, bien que des représentants électoraux des deux partis ont dit n’avoir pas constaté d’irrégularités.
Reuters, citant 3 personnes au fait de la question, a rapporté la semaine dernière que Chris Krebs avait confié à des associés qu’il s’attendait à être limogé. Il dirigeait la CISA depuis sa création en 2018.
Chris Krebs, qui a œuvré à protéger le scrutin contre les attaques informatiques, s’est attiré les foudres de la Maison-Blanche pour ses efforts face à la désinformation, ont dit les sources. La CISA avait mis en place un site, « Rumor Control », destiné à lutter contre les fausses informations sur l’élection.
Donald Trump a tweeté mardi que Chris Krebs avait garanti à la population que l’élection présidentielle avait été protégée alors même qu’il y a eu, selon Trump, des « irrégularités massives et une fraude – dont des personnes décédées qui ont voté ». Les machines électorales ont commis des erreurs ayant attribué des votes Trump à Biden, a-t-il ajouté.
Twitter a très rapidement apposé une mention aux messages publiés par le Président sortant pour avertir de la véracité contestée des propos de celui-ci sur le scrutin.
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Des dizaines d’experts en sécurité électorale ont publié lundi une lettre dans laquelle ils déclarent que les accusations de piratage majeur sont sans fondement et selon eux absurdes.
Un porte-parole de la CISA a déclaré que l’agence n’avait aucun commentaire à fournir.
Chris Krebs n’avait pas été informé au préalable de son limogeage et a appris la nouvelle à la lecture du tweet de Donald Trump, a déclaré une personne au fait de la question.
Selon un représentant de la CISA, s’exprimant auprès de Reuters sous couvert d’anonymat, Brandon Wales devrait assurer l’intérim à la tête de l’agence à compter de mercredi.
Ce haut dirigeant de la CISA, qui a par le passé occupé plusieurs postes au sein du département de la Sécurité intérieure sous l’administration Trump, n’est pas considéré comme une personnalité partisane, a dit un ancien collègue.
Avec Sputnik.