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Drame : un officier de l’armée étrangle sa femme

Crédit Photo : Afrikmag

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Une femme mariée a un lieutenant aurait trouvé la mort des mains de son mari. Le drame s’est produit au Cameroun selon Afrikmag.

Il faut noter que les enquêtes n’ont pas encore confirmé cet homicide volontaire qui serait perpétré par l’officier de l’armée après 21 ans de vie commune.

La présentation des faits 

Les faits se sont déroulés au quartier Odza dans le 4 ème Arrondissement de Yaoundé la capitale politique du Cameroun. Claire Charlotte Ngono, a été retrouvée morte au domicile conjugal.

Selon le témoignage de Carelle Mimboe, fille de la victime au journal d’Equinoxe télévision, sa mère a été tuée par son père Clément Mendo. Réputé être très violent envers sa femme, le lieutenant Mendo est accusé d’avoir mortellement étranglé sa femme. Notre source indique d’ailleurs qu’il avait l’habitude de battre sa femme et de la menacer avec son arme à feu.

C’est une longue histoire de vie commune de 21 ans qui se termine dans la tragédie. Selon d’autres témoignages, Claire Charlotte Ngono avait quitté le mari depuis une dizaine d’années suite à son tempérament violent.

« Il la battait tout le temps, et la menaçait même avec son fusil. On se demandait toujours ce qui l’obligeait à rester chez un homme aussi violent. Ce qui arrive à Charlotte ce jour nous attriste, mais ne nous surprend pas. On savait qu’il (son mari, Ndlr) allait finir par la tuer un jour. Ce type est un homme à la moralité très douteuse » confie un voisin du couple.

Carelle Mimboe qui était sur les lieux quelques temps avant de retrouver le corps de sa mère sans vie explique :

 « Ils se sont disputés le soir. Je croyais que ça allait s’arrêter. Il (le mari) a continué à bavarder. Sans parler, elle (l’épouse, Ndlr) est allée se coucher. Nous sommes aussi allés nous coucher. Il est encore descendu, continuer à parler. Il est allé appeler sa mère. Je ne sais pas ce qui s’est passé là-bas », avance la fille de Claire Charlotte Ngono epse Mendo, au micro de nos confrères d’Equinoxe.

Et de poursuivre : « C’est vers minuit que j’ai eu un pressentiment. J’ai appelé ma mère, c’est son mari qui répond. Par la suite, je me suis reférée à la grand-mère. Elle me suggère d’aller voir ce qui se passe. Quand j’arrive là-bas, je cogne à la porte, je frappe avec force. Mon père commence à me gronder à l’intérieur en me disant que si j’ai trop de force, que je fracasse alors la porte une fois. C’est mon intuition qui me conduit alors vers la fenêtre. En regardant à côté de la penderie, je constate qu’elle ne respire plus. Et quand on porte notre mère pour l’emmener en bas, il n’est pas avec nous, comme si ça ne le concernait pas », confie enfin Carelle Mimboe.

Charlotte est conduite à l’hôpital général de Yaoundé à Ngousso, et son corps, gardé à la morgue. Aucune chance de lui sauver la vie. La jeune femme est morte par asphyxie. Elle a été étranglée par son époux, l’enseigne de vaisseau de 1 ère classe, Clément Mendo. Les gendarmes et le procureur de la République se sont déjà rendus au domicile conjugal pour les premières enquêtes, avant l’autopsie.

Pour se défendre, Clément Mendo tente d’expliquer que sa femme s’est suicidée à l’aide d’une cravate.

Arrivés sur les lieux du crime, les journalistes sont considérés comme persona non grata chez l’officier de l’armée camerounaise. La foule surchauffée grogne. Le plus surprenant c’est que Clément Mendo ne semble nullement affecté, et arrive à l’hôpital après des heures.

En attendant l’autopsie, Clément Mendo est gardé au siège de la Sécurité militaire (Semil) à Yaoundé.

Avec Afrikmag