C’est un juge londonien qui a rendu ses conclusions portant sur cette affaire digne d’un film d’action, avec des fuites en bateau, des enlèvements en hélicoptère et des princesses droguées et enfermées.
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Une bataille judiciaire opposait Mohammed ben Rached al-Maktoum, 70 ans, qui est également chef du gouvernement des Émirats arabes unis, à sa sixième épouse, la princesse Haya de Jordanie, 45 ans.
La demi-sœur du roi de Jordanie Abdallah II et cavalière de niveau olympique, a créé la sensation l’été dernier en fuyant à Londres avec leurs deux enfants, âgés de 8 et 12 ans. Elle a ensuite entamé une procédure contre son époux, qui aurait, selon elle, divorcé en secret début 2019. La princesse a demandé au juge aux Affaires familiales de la Haute Cour de justice de Londres de pouvoir bénéficier d’une mesure de protection contre un mariage forcé qui pourrait concerner un des enfants du couple.
Elle a aussi demandé une mesure de protection contre des brutalités et réclamé la garde de ses enfants. De son côté, Cheikh Mohammed ben Rached al-Maktoum réclame le retour de ses enfants aux Émirats. On espère que ceux-ci ne seront pas enlevés. Dans une autre affaire, l’émir avait « commandité et orchestré » l’enlèvement de Shamsa et Latifa deux de ses filles.
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Pour se prononcer, la justice britannique a été amenée à statuer sur plusieurs éléments de la vie mouvementée de la famille émiratie ces dernières années. L’affaire est gênante pour Dubaï, qui soigne son image de grand centre financier international et de paradis du luxe pour les touristes.
