La crise des gilets Jaunes, l’absence du président Emmanuel Macron, le départ de surprise de Nicolas Hulot du gouvernement, l’affaire Benalla; tous ces événements ont poussé l’ancien Premier ministre Edouard Philippe a raté une fête importante de sa vie en décembre 2008.
C’était le 1er décembre 2018, comme le rapportent les confrères du Parisien. La crise « des gilets jaunes connaît » son acte III. À cette date, Emmanuel Macron est en Argentine pour un sommet du G20. À Paris, tout le gouvernement est mobilisé. Christophe Castaner, alors ministre de l’Intérieur et Laurent Nunez passent les troupes en revue. À 9 heures du matin déjà, des heurts éclatent…
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De son côté, Edouard Philippe est attendu au Pavillon Baltard à Nogent-sur-Marne où conseillers, ministres et parlementaires LREM sont réunis pour élire Stanislas Guérini à la tête du parti. Il ne s’y rendra pas. Le premier, ministre préfère superviser cette journée très tendue et se rendre à la préfecture de police de Paris. Le locataire de Matignon désertera également une autre fête, celle-ci plus personnelle : sa soirée d’anniversaire organisée chez lui. Il n’y fera qu’une brève apparition, son esprit est ailleurs.

En Argentine, Emmanuel Macron est inquiet. Entre les réunions du sommet du G20, il multiplie les coups de téléphone. À Paris, des voitures brûlent, des magasins sont pillés. Des manifestants s’en prennent à une grille des Tuileries, en haut des Champs-Elysées, l’Arc de triomphe est saccagé. « Rien ne justifie les violences, les pillages et les incendies » tonne Emmanuel Macron en conférence de presse.
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Dès son retour à Paris, Emmanuel Macron se rend sur les lieux et constate avec colère les dégâts. Une journée noire pour Emmanuel Macron. Le mouvement des gilets jaunes, l’une des crises les plus marquantes de son quinquennat.
Source : Gala