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Election américaine : Comment se passe la succession en cas de mort du président ?

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Elle taraude l’esprit.

La question s’est posée lorsque Donald Trump était infecté par le coronavirus, et elle revient aujourd’hui en raison de l’âge de Joe Biden. Que se passe-t-il si le président américain vient à décéder ou est trop malade pour diriger le pays ?

La Constitution américaine prévoit le tout de manière précise depuis l’adoption du 25e amendement en 1967. Ainsi, en cas de décès du président, c’est le vice-président qui prend automatiquement sa place. Il s’avère cependant que ce cas de figure ne s’est jamais présenté depuis l’adoption du 25e amendement. En effet, ce dernier a été écrit après l’assassinat de John F. Kennedy en 1963, dernier président mort en exercice. Jusqu’alors, la Constitution ne précisait pas clairement cet ordre de succession.

Mais le 25e amendement ne concerne pas seulement les décès des présidents. Lorsque le chef de l’Etat américain est malade ou sur le point de subir une opération chirurgicale, il peut l’invoquer et, en envoyant une lettre au Congrès pour l’avertir, nommer son vice-président pour lui succéder temporairement, le temps que la situation revienne à la normale. Cela s’est déjà produit à 3 reprises. George H.W. Bush a pris la place de Ronald Reagan pendant une journée, quand Dick Cheney s’est installé dans le siège de George Bush par deux fois.

À noter que s’ils étaient considérés comme des « présidents en place », ils ne prennent pas place dans la chronologie des différents présidents américains. Si jamais Joe Biden devait subir une opération chirurgicale, Kamala Harris serait certes la première femme à agir en tant que présidente, mais ne serait pas officiellement la 47ème du nom. Sans un décès prématuré de Joe Biden, cela ne se produira pas.

Avec CNEWS