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Elle devient milliardaire après avoir inventé un élastique à cheveux

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Invisibobble. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais il y a de fortes chances pour que vous utilisiez cet élastique à cheveux présenté comme révolutionnaire.
C’est l’idée de Sophie Trelles-Tvede, une Danoise de 27 ans qui a passé la majeure partie de sa vie en Suisse. Après son baccalauréat international, elle part en Angleterre. À 18 ans elle commence la Warwick Business School. Un jour, elle est invitée à une fête déguisée avec pour thème «tout sauf des vêtements». En quittant son domicile, l’attention de la jeune femme est attirée par un vieux câble de téléphone torsadé qu’elle utilise pour attacher ses cheveux.

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La soirée fut bien arrosée. «Je me suis réveillée avec la gueule de bois, mais sans aucun mal de tête, même si j’en avais eu régulièrement», raconte-t-elle à la BBC dans un entretien. Elle réalise qu’elle n’a pas de tiraillements au niveau du crâne, ni de bosse souvent causée par les élastiques à cheveux.
L’étudiante appelle son petit ami de l’époque, Felix Haffa, devenu son associé et le couple commence à travailler sur un prototype pendant leurs vacances de Noël. Ils le financent eux-mêmes. Sophie a demandé à un professionnel qui fabriquait des câbles téléphoniques de dénuder le fil et de le souder pour lui donner une forme ronde.

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«Le premier packaging était affreux! Mais je me suis dit : je peux mieux faire. L’emballage était très important pour moi. Je voulais que l’achat d’un Invisibobble soit une expérience amusante comme l’achat d’une palette d’ombres à paupières et non celui d’un paquet de papier toilette.»
Les associés font appel à un producteur en Chine en 2012. Ils vendent en ligne, puis aux coiffeurs. Les ventes explosent en 2013 et l’accessoire est distribué dans douze pays.

«Au début, les gens étaient très méfiants à l’égard de mon produit. On se moquait de moi parce que c’était «juste un accessoire pour les cheveux.» Mes colocataires se moquaient de mes publications Instagram sur l’entreprise, ou si je créais une facture sur l’un des ordinateurs de l’université.»
Mais c’est Sophie qui a eu le dernier mot. Au moment où elle a obtenu son diplôme en 2014, son entreprise affichait un chiffre d’affaires annuel de 3.9 milliards de fcfa. Aujourd’hui, la jeune femme vit à Munich. Sa marque a enregistré un chiffre d’affaires de 13 milliards de fcfa en 2019. Le produit est disponible dans plus de 100 000 points de vente.

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Son conseil aux jeunes entrepreneurs : « Commencez maintenant ! Quelqu’un d’autre s’en chargera si vous ne le faites pas. De plus, si vous créez une entreprise en tant qu’étudiant, vous pouvez prendre un risque, car vous n’êtes pas obligé de quitter un emploi à plein temps pour créer une entreprise. Au pire des cas, ça ne fonctionnera pas.»