Le vendredi 13 mai dernier, un premier coup de théâtre a secoué Internet : le milliardaire Elon Musk annonce mettre en pause le processus de rachat de Twitter, suite à des allégations du réseau social à propos du nombre de faux comptes qu’il héberge.
Il explique alors qu’il tient à vérifier les chiffres fournis par l’entreprise, qui assure que ces derniers représentent moins de 5 % du volume global d’utilisateurs.
Elon Musk annonce alors, toujours sur Twitter, comme à son habitude, que ses équipes ont sélectionné aléatoirement un échantillon de 100 comptes afin de l’analyser et de comparer ses résultats à ceux de Twitter.
Le milliardaire invite même ses abonnés à « répéter le même processus pour voir ce qu’ils découvrent ». Puis, quelques heures plus tard, l’homme d’affaires donne des nouvelles, qui ne semblent pas très bonnes.
En effet, il indique que les avocats de la firme l’ont appelé pour l’accuser d’avoir violé ses accords de confidentialité.
En dévoilant sa méthode de calcul du nombre de faux comptes, Elon Musk a en effet précisé qu’il utilise le même processus que Twitter lui-même.
Visiblement, cette indiscrétion n’a pas du tout plu à l’entreprise, ce qui pourrait aggraver les relations entre les deux protagonistes. La situation est déjà particulièrement instable, après les révélations concernant les plans d’Elon Musk de licencier de nombreux employés pour accroître la rentabilité de la firme.
D’autant que le milliardaire multiplie les attaques envers Twitter. Il y a quelques jours, ce dernier a également accusé la plateforme de manipuler ses utilisateurs à travers son algorithme.
Suite à ces allégations, Jack Dorsey, créateur du réseau social, a réagi en expliquant que l’algorithme « a été conçu simplement pour vous faire gagner du temps lorsque vous vous éloignez de l’application pendant un certain temps », et qu’il suffit de rafraîchir le fil d’actualité pour que les choses reviennent à la normale.