Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

> >

Emplois : voici les 12 “jobs du futur” qui vont exploser

Facebook
Twitter
WhatsApp

Vous ne les connaissez peut-être pas encore mais ces métiers sont bien réels, situés en plein cœur de la transformation de l’industrie et du bâtiment. Plongée dans le futur avec les BIM, IoT et autres ingénieurs en cobotique de demain.

L’Association pour l’emploi des cadres (Apec) et le CESI (campus d’enseignement supérieur et de formation professionnelle) a ciblé les 12 jobs émergents et plein d’avenir.

Le témoignage extraordinaire d’un franc-maçon converti à Lourdes

Les jobs du futur dans le bâtiment

1- BIM Manager, maquettiste numérique en chef

C’est quoi ? Le BIM (Building Information Modeling) Manager, c’est celui qui va gérer toute la maquette numérique du projet de construction. Vaste programme. Il est présent à toutes les étapes : de la conception d’un bâtiment à sa mise en œuvre, en passant par son démantèlement. C’est aussi à partir de la maquette qu’il met en lien les différents acteurs du projet à chaque étape : maître d’ouvrage, client, entreprise qui construit, plomberie, voirie, mairie, etc. Le tout, en garantissant le respect des coûts, des attentes clients et des délais de livraison.

C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieurs ou d’architecte Bac+5, avec une spécialisation en ouvrages complexes. Il faut aussi une expérience de plusieurs années dans le bâtiment.

Et concrètement il faut savoir faire quoi ? Connaître sur le bout des doigts les normes et les techniques de conception, être un as de Python, Java et autre VBA, des logiciels d’architecture (Rhinoceros 3D, Archicad…). Être calé en méthode agile est un vrai plus.

Combien ? Entre 35K et 55K euros

Et après ? Le BIM manager peut s’orienter ensuite vers l’ingénierie du bâtiment ou devenir data manager dans le secteur de la construction.

2- Ingénieur.e en efficacité énergétique, la révolution verte du bâtiment

C’est quoi ? Le rôle de l’ingénieur.e en efficacité énergétique est simple, il faut se fier à son intitulé (pour une fois) : il s’agit d’optimiser la consommation d’énergie des bâtiments. Son rôle est clé, car la construction représente rien de moins que 44% des consommations énergétiques françaises et émet plus de 123 millions de tonnes de CO2. Sa mission sera de réaliser nombre d’audits énergétiques, simulations thermiques et autres rapports sur la performance énergétique pendant toute la phase préliminaire au projet.

C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieurs Bac+5, avec une spécialisation dans l’énergie industrielle ou environnementale, le génie thermique ou le bâtiment durable. Encore mieux avec une expérience en qualité environnementale des bâtiments, ou chez un fournisseur de matériels énergétiques.

Mokobe fait sourire à nouveau les enfants de DJ Arafat, Ezekiel et Mael par une belle surprise (photo)

Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? Avoir une connaissance sans faille de l’ami Excel, mieux encore de VBA, ainsi que des langages de programmation. La bonne pratique des logiciels énergétiques et thermiques type ClimaWin est primordiale. Et enfin, moins informatique mais tout aussi important, la connaissance des systèmes énergétiques et procédés thermiques et mécaniques, ainsi que des référentiels d’évaluation du comportement environnemental des bâtiments (HQE®, BREEAM…).

Combien ? Entre 33K et 48K euros

Et après ? Chargé·e d’affaires en efficacité énergétique et manager opérationnel sont des évolutions possibles.

Les jobs du futur dans la production et la maintenance industrielle

3- Ingénieur.e en fabrication additive, l’artisan de l’imprimante 3D

C’est quoi ? Le truc de l’ingénieur·e en fabrication additive, c’est l’impression 3D. Son rôle, c’est donc d’assurer la conception, la production, la réalisation et la diffusion des pièces et machines qui se font en impression 3D. Il touche aux propriétés chimiques des matériaux de composition comme aux formes pour optimiser les process de fabrication. C’est un artisan, au coeur de la matière.

C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieurs, avec une spécialisation en mécanique/ mécatronique, procédés ou matériaux, avec au minimum un bac+3. Il faudra de l’expérience dans un bureau d’études qui touche à la conception-mécanique-matériaux, à la soudure ou à la fusion laser.

Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? Beaucoup de choses : La maîtrise d’Excel, de plusieurs langages de programmation informatique (Python, C, C++), des logiciels de CAO comme Solidworks et bien sûr de fabrication additive (3D) et de traitement des données numériques (Netfabb, Magics). Enfin et surtout, avoir de très bonnes notions en science des matériaux et en calculs (dimensionnel, de structures…) pour ce qui est de la théorie. Notions d’usinage et de sécurité des machines pour la pratique.

Combien ? C’est tellement dans le futur, qu’il n’y a pas assez d’offres pour établir une moyenne salariale !

Et après ? Responsable de production est une évolution possible.

4- IoT (internet of things) developer : everything will be connected !

C’est quoi ? La principale mission pour l’IoT developer : proposer et concevoir des applications et des logiciels pour la gestion des objets connectés au sein d’une industrie, c’est-à-dire des objets ayant leur propre identité numérique et capables de communiquer les uns avec les autres. En industrie, ce sont des machines qui iront prendre des mesures à distance ou détecter des défaillances en temps réel.

C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieurs ou d’université avec une spécialisation en informatique industrielle ou électronique embarquée, Bac+5. Il faut une bonne expérience (3 à 5 ans) dans le développement iOS et le développement de logiciels embarqués.

Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? Connaître par coeur les subtilités du hardware que ce soit les interfaces, les capteurs comme de l’électronique embarquée. En terme de télécommunication, il faut s’être frotté aux protocoles réseaux (Bluetooth, Sigfox…) et aux plateformes de prototypage associées. Il faut aussi maîtriser la méthode agile, les systèmes d’exploitation temps réel, et l’infrastructure logicielle. Et pour le traitement des données, s’y connaître en Cloud Computing et applications web.

Combien ? Entre 35K et 50K euros

Et après ? Chef·fe de projet IoT ou chef·fe de produit IoT sont des évolutions possibles.

Fin de cavale pour un criminel qui a tué une femme enceinte pour un sacrifice rituel contre 10.000 fcfa

5- Consultant.e PLM (product life manager), l’oeil technologique sur la vie d’un produit

C’est quoi ? Le consultant PLM assure la gestion de la vie du produit, de sa naissance à sa mort, c’est-à-dire depuis l’établissement du cahier des charges à son retrait du marché. Il gère toutes les informations que le produit va générer au cours de son cycle de vie : définition, conception, fabrication, maintenance… Et il met en lien toutes les parties prenantes du développement de ce produit : bureau d’études, sous-traitants, service marketing…

C’est pour qui ? Les diplômé.es d’université ou d’école d’ingénieurs avec une spécialisation dans le génie industriel, le PLM/CAO, au minimum un Bac +2. Il faut surtout de l’expérience auprès de clients industriels sur des projets PLM, SLM (Service Lifecycle Management) ou TMA (tierce maintenance applicative).

Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? Parler Java, C, C++, SQL, C#, etc. Avoir la maîtrise des systèmes d’exploitation et de gestion de base de données (Oracle). Surtout, connaître sur le bout des doigts un logiciel de CAO comme Solidworks un progiciel PLM comme Windchill. Pour gérer les données, maîtriser des outils ETL (Extract Transform Load) comme Talend. Et pour finir, gérer des projets via la méthodes agile, cycle en V..

Combien ? Entre 31K et 53K
Et après ? Chef·fe de projet PLM ou architecte solution sont des évolutions possibles.

6- L’Ingénieur.e en réalité virtuelle/réalité augmentée vous immerge dans un monde en 3D

C’est quoi ? Facile ! Un ingénieur en “RV/RA” conçoit et développe des systèmes d’immersion 3D. L’objectif étant de favoriser la prise en main de certains appareils ou environnements (cabines de pilotage d’avions, environnements industriels à risques…) via l’immersion en RV (100% virtuel) ou en RA (éléments virtuels intégrés).

C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieurs ou d’université avec une spécialité dans le domaine informatique, Bac+5, voire Bac+8 (doctorat). Il faudra aussi une expérience dans le champ de la R&D ou de l’informatique industrielle.

Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? Parler Java, C, C++, SQL, etc., connaître les logiciels de CAO comme Solidworks et surtout être un as en RA/RV : matériel 3D, logiciels 3D comme 3DS Max, développement d’interfaces graphiques (WPF, QT) et même Photoshop.

Combien ? Entre 33K et 48K euros
Et après ? Ingénieur·e / responsable en développement industriel et expert·e technique en SI sont des évolutions possibles.

7- L’Ingénieur.e en cobotique, fait travailler l’humain et le robot main dans la main

C’est quoi ? Alors là, on est complètement dans le futur, puisque la cobotique, c’est la collaboration humain-robot (comme dans iRobot, vous savez le film de Will Smith des années 2000). L’ingénieur.e en cobotique, c’est donc naturellement celle ou celui qui assure la conception, le développement et la maintenance de cobots (type bras articulés, bras robotisés, pilotés en temps réel, configuré à l’avance, à côté d’un humain)

C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieus ou d’université dans le domaine de la robotique, mécanique, génie industriel ou des automatismes avec Bac+5, voire Bac+8. Il faut aussi avoir une expérience en R&D automatisme robotique.

Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? S’y connaître en amélioration continue type Lean, et en logiciels de CAO de type Solidworks, parler C/C++, Python, Java… Et surtout être un as dans tout le développement des robots et automates, du “motion control” aux caméras embarquées, et sa mécanisation.
Combien ? C’est tellement dans le futur, qu’il n’y a pas assez d’offres pour établir une moyenne salariale !
Et après ? Chef·fe de projet cobotique est une évolution possible.

8- Ingénieur.e en simulation numérique : des mathématiques pour éviter que les avions ne se crashent

C’est quoi ? Matheux et matheuses, ce job est fait pour vous. Il s’agit de concevoir des modélisations complexes (euphémisme, c’est plutôt complexe au cube le bon adjectif), qui visent à mesurer, prévoir, anticiper l’impact de certains phénomènes sur les produits : par exemple, le vent sur les ailes d’un avion. Et ainsi, pouvoir en optimiser les performances : réduire le risque de crash des avions, par exemple.

C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieurs ou d’université avec une spécialisation en mathématiques et en développement informatique, Bac+5 voire Bac+8 (doctorat). Mieux encore si on a une expérience comme doctorant ou stagiaire dans un domaine industriel, aéronautique, automobile, ferroviaire…

Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? Simple : être un génie du calcul sous toutes ses formes. De l’analyse numérique au calcul matriciel, le tout dans tous les environnements physiques imaginables de la dynamique des fluides à la mécanique en passant par la thermodynamique. Et bien sûr, traduire le tout sur ordinateur, en sachant parler C, C++, Fortran, MetaPost, Matlab… et en ayant une connaissance solide dans tous les logiciels spécifiques aux environnements physiques étudiés.

Combien ? Entre 34K et 46K euros
Et après ? Ingénieur·e sûreté est une évolution possible

Beauté/Mister Global 2019 : la culture togolaise valorisée par Kwassy Adjamah

Les jobs du futur dans la data

9- Ingénieur.e en IA (intelligence artificielle) : et que la data soit

C’est quoi ? Ah les données ! On en a tant, que la data s’est muée en big data. Que faire de tout ça ? La faire s’auto-analyser via l’IA pour améliorer, prédire voire soutenir des décisions stratégiques pardi ! C’est précisément pour diriger toute cette machinerie que l’ingénieur.e en IA intervient : il élabore et crée des algorithmes, capables de raisonner comme l’homme et de répondre à des problèmes complexes (voire très complexes, et même très très complexes). Rien que ça.

C’est pour qui ? Les génies. Plus sérieusement, les diplômé.es d’école d’ingénieurs ou d’université avec une dominante en informatique et/ou en mathématiques appliquées, Bac+5 voire Bac+8. Mieux vaudra avoir fait une thèse sur le sujet, et mieux encore avoir une expérience professionnelle en informatique et mathématiques appliquées.

Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? Quatre domaines à maîtriser absolument : les statistiques (algèbre linéaire, analyse de données, statistiques, probabilités, régression) ; l’algorithmie (systèmes experts, TAL, reconnaissance d’image, robotique) avec la maîtrise des techniques de machine learning ; l’ingénierie informatique (langages de programmation, bases de données, architectures de réseaux neuronaux) avec de solides connaissances sur les environnements Unix et le langage LaTeX ; enfin la gestion et la structure de données

Combien ? 35K à 55K
Et après ? Expert·e en IA et chef·fe de projet IA sont des évolutions possibles

10- Chief Data Officer (CDO), big boss de la data

C’est quoi ? Le CDO, c’est le CEO avec un D, autrement dit le CEO de la data. En fait, c’est elle, ou lui, qui dirige la gestion de l’intégralité des données, et à qui incombe la lourde responsabilité d’analyser TOUTE la data essentielle à la stratégie globale de l’entreprise, pour prendre des décisions.

C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieurs ou d’université, avec une spécialisation en informatique ou en statistique, ou diplômé·es en management, à Bac+5. C’est surtout l’expérience qui compte, avec au moins 5 ans dans le domaine de la data.

Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? Maîtriser le management de projets agiles, tout en ayant des connaissances juridiques sur les réglementations sur la protection des données, la traçabilité par exemple. Également avoir de bonnes connaissances en stratégie marketing et intelligence économique, non sans maîtriser des outils de cartographie de données, les principes d’analyse statistique et les logiciels de business intelligence (Access, VBA, SQL, SAS, COGNOS, Qlikview). Le tout soutenu par une expérience solide de l’administration, la modélisation et la sécurisation des données, le big data, la data science, l’IA. Bref, on ne devient pas CDO en claquant des doigts.

Combien ? C’est tellement dans le futur, qu’il n’y a pas assez d’offres pour établir une moyenne salariale !
Et après ? Directeur/directrice de la stratégie data, responsable MOA sont des évolutions possibles.

11- Consultant.e en cyber sécurité, l’incollable de la réglementation sur la protection des données

C’est quoi ? La sécurisation des données est un autre enjeu majeur de l’afflux massif de data. Dans cet environnement mouvant, changeant et de plus en plus réglementé, le consultant en cyber sécurité conseille, accompagne ses clients sur l’ensemble de la sécurisation des systèmes d’information, et définit avec eux la politique de sécurité des entreprises.

C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieurs ou d’université avec une spécialisation dans le domaine de l’informatique et de la cybersécurité, Bac+5. Il faudra surtout une solide expérience d’au moins 3 ans dans la sécurité informatique et les systèmes d’information.

Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? Globalement, être incollable sur la réglementation (référentiels de sécurité internationaux et nationaux, cadre légal et réglementaire, référentiels en gestion de risques, certifications…). Maîtriser toute la partie informatique des systèmes d’exploitation, de gestion de base de données (Oracle…), l’architecture réseaux Proxy et différents antivirus, pare-feu, certificats TSL/SSL, cryptographie, etc. tout en parlant Java, C, C++, Python.

Combien ? 38K à 58K
Et après ? Responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI), gestionnaire de crise et responsable d’équipe d’audit sont des évolutions possibles.

12- Architecte en cyber sécurité, construire une forteresse de protection des données

C’est quoi ? C’est le volet mise en application du consultant en cyber sécurité. Concrètement, c’est l’architecte en sécurité qui construira toute la stratégie de protection des données et la mettra en oeuvre pour ses clients.

C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieurs ou d’université, avec une spécialisation en sécurité des systèmes d’information et cybersécurité, Bac+5. Il faudra surtout une solide expérience d’au moins trois ans en sécurisation des réseaux, et mieux en cryptographie.
Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? En informatique, beaucoup de choses : maîtriser les systèmes d’exploitation, les langages de programmation (Java, C, C++, PHP), les réseaux et protocoles de télécommunication (LAN/WAN), les architectures réseaux Proxy, les environnements cloud. Pour la sécurité, être imbattable sur la sécurisation des réseaux, des développements, des logs et sur les techniques de durcissement des logiciels, de filtrage de réseaux.

Combien ? 40K à 66K
Et après ? Responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) est une évolution possible.

Avec Les Echos