Face à l’épidémie de coronavirus qui sévit en Europe, tous les dirigeants du vieux continent ne sont pas logés à la même enseigne. Si Angela Merkel s’est récemment pris un vent en tendant la main à son ministre de l’Intérieur, ce n’est pas un cas de figure qui risque de se reproduire au 10 Downing Street.
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Lors d’un point de presse ce mardi 3 mars, Boris Johnson a déclaré qu’il n’avait pas l’intention d’arrêter de serrer des mains. « Je serre des mains. J’étais à l’hôpital l’autre soir où je crois qu’il y avait des patients atteints du coronavirus, et j’ai serré la main de tout le monde, ça vous fera plaisir de le savoir. Et je continue à serrer des mains », a-t-il expliqué face à la presse, avant d’ajouter : « Les gens doivent se faire leur avis, mais je crois que la preuve scientifique, c’est que… Notre opinion, c’est que se laver les mains est très important ».
Boris Johnson boasting about shaking hands with coronavirus patients. You could not make it up. Britain is about to learn the hard way this is not the man to lead us in a crisis.pic.twitter.com/mgg8TL8zKh
— David Lammy (@DavidLammy) March 3, 2020
Une déclaration qui fait écho à celle, du ministre britannique de la Santé, un peu plus tôt dans la journée. Ce dernier avait estimé “négligeable” le risque en matière de serrage de main, annonçant par ailleurs un nouveau bilan de 51 cas outre-Manche.
La position de Boris Johnson a évidemment de quoi trancher avec les récentes consignes françaises.