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Eric Zemmour : “Il fourre sa langue dans ma bouche…un passage dans son lit”, le récit glaçant d’une victime présumée (vidéo)

Credit Photo : DR

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Ce jeudi 4 novembre, Complément d’enquête s’est intéressé à Eric Zemmour, potentiel candidat à l’élection présidentielle de 2022. Mais au cours de leurs investigations, les journalistes de France 2 ont découvert le témoignage d’une femme prénommée Anne, qui accuse l’éditorialiste d’agression sexuelle. Elle s’est ainsi confiée à leurs caméras et y raconte ce qu’elle a vécu. 

Elle témoigne ainsi le visage caché, de crainte des représailles sur les réseaux sociaux. Les faits remonteraient à 2005. Diplômée de journalisme, elle rêve d’intégrer Le Figaro, rédaction dans laquelle le polémiste travaille. Âgée de 26 ans, elle contacte Eric Zemmour qui l’invite à prendre un café.

“Dès les premières minutes, il a relevé ma mèche sur mon visage. Il m’a dit que j’avais de beaux yeux, un beau sourire. Moi, j’étais hyper troublée, mal”, commence-t-elle par raconter. 

Elle aurait essayé de le repousser, mais alors qu’il va payer les cafés, la jeune femme, l’aurait remercié et ne s’attendait pas à être, selon elle, agressée : “En se levant, il me dit : ‘vous allez me remercier autrement’. Et là, il fourre sa langue dans ma bouche. Et là, c’est inattendu, dégoûtant, immonde”.

Un acte qu’il va reproduire. “On sort du café, et en fait, il recommence, il le refait en disant au revoir”. Après ce premier contact, Eric Zemmour aurait rappelé la jeune femme. Elle lui aurait fait comprendre que cette fois-ci, elle ne le reverra pas. 

Mais le polémiste lui aurait indiqué que ce sont des usages dans le monde du journalisme, de se comporter comme tel “et que je n’arriverai pas à grand chose si je ne me plie pas à un petit passage dans son lit”. 

A l’époque, elle n’envisage pas de porter plainte, tout comme les six autres femmes, qui accusent le polémiste d’agression sexuelle. Pour l’avocat d’Eric Zemmour, interrogé par Complément d’enquête, il n’y aurait pas d’affaire : 

“Ce sont des accusations graves. Encore faut-il qu’une accusation bénéficie d’une preuve et d’une réalité. Pas de plainte, des affirmations. Comment voulez-vous répondre à cela ? Ça fait partie des attaques obligées”.