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Escroquerie : Vitaa et Maître Gims trahis par leur ex manager

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Sale temps pour Vitaa et Maître Gims, les deux artistes, qui comptent parmi les mieux payés de France, sont mêlés à une sombre histoire. Un ancien manager et proche du rappeur doit être jugé le jeudi 3 septembre 2020, en compagnie d’autres prévenus, devant le tribunal correctionnel de Créteil. 

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Ce dernier aurait escroqué plus de 291 000 euros (190 572 128 FCFA) au préjudice d’Universal. Une histoire rocambolesque qui débute en 2013 lorsque Maître Gims a créé son propre label baptisé Monstre Marin Corporation, qui est, comme le précise Le Parisien, une filiale d’Universal Music. Tout va bien jusqu’à l’entrée en scène d’un “label manager”. Deux ans après l’arrivée de cet homme à ce poste, Maître Gims souhaite produire un album avec ses frères. L’artiste obtient alors 90.000 euros (58 948 414 FCFA) auprès d’Universal. C’est alors qu’une vaste escroquerie va être mise au jour, de manière complètement fortuite. 

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Un membre du label découvre qu’Universal a déjà versé des fonds pour ce projet jamais réalisé. Comme l’indique le Parisien, la maison de disques va alors présenter des factures, notamment un billet d’avion pour Marrakech au nom du fameux directeur artistique de Monstre Marin Corporation. “Toute la comptabilité est décortiquée dans la foulée. On redemande les factures pour les artistes labellisés. Et là, c’est la consternation. Des dizaines de factures remboursées par Universal sont bidon.“, explique le Parisien. Parmi ces faux documents, le remboursement de frais de véhicules pour la chanteuse Vitaa qui confirmera qu’elle n’est jamais montée dans ces voitures. Plus grave encore, l’entourage de la chanteuse confie que le “label manager” aurait tout fait pour la faire renvoyer par Universal.

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Mis face à leurs contradictions et placés en garde à vue, certains prestataires vont reconnaître les faits. Le principal accusé nie en revanche en bloc les accusations et assure que Maître Gims lui doit en réalité 900.000 euros (589 628 349 FCFA). Face à ces versions contradictoires, ce sera donc à la justice de trancher.

Avec Gala