S’exprimant le 29 décembre à Wilmington dans le Delaware, où il réside, Joe Biden a souligné que près de deux millions de personnes avaient à ce jour été vaccinées, soit 10 fois moins que l’objectif que le Président républicain sortant Donald Trump avait promis d’atteindre d’ici la fin de l’année.
« Comme je le craignais, les efforts déployés pour distribuer et administrer le vaccin ne sont pas aussi importants que ce qui était prévu », a-t-il dit. Au rythme actuel, « cela prendra des années, pas des mois, pour vacciner la population américaine », a ajouté l’ancien sénateur et vice-président.
Peu de temps après la prise de parole de Joe Biden, le gouverneur du Colorado, Jared Polis, a annoncé via Twitter que son Etat avait découvert un cas du variant du coronavirus détecté pour la première fois en Grande-Bretagne.
Joe Biden s’est engagé à ce que 100 millions de doses soient inoculées d’ici le 100e jour de sa présidence. Il a déclaré mardi que cet objectif nécessitera de « multiplier par 5 ou 6 le rythme actuel » des vaccinations.
« Même si nous accélérons le rythme des vaccinations avec un million de doses administrées chaque jour, cela prendra encore des mois pour que la majorité de la population des États-Unis soit vaccinée », a-t-il poursuivi, ajoutant que la situation pourrait ne pas évoluer positivement avant « courant mars ».
Dans la journée, la vice-présidente élue Kamala Harris a reçu le vaccin en direct à la télévision, une démarche visant à rassurer la population, quand bien même elle a prévenu qu’il faudrait des mois pour que tous les Américains y aient accès.
Joe Biden a érigé durant la campagne électorale la lutte contre le coronavirus comme sa priorité, alors que l’épidémie a infecté plus de 19 millions de personnes aux États-Unis et causé plus de 334.000 décès à travers le pays.
Avec Sputnik.